Crise. Keynes. Banques. Stagflation. krach. libéralisation
Il s'agit de voir les interactions entre le système bancaire et le système macro économique global. montrer comment dans un premier temps, le système bancaire subit le passage du paradigme keynésien au paradigme macro économique néo classique, et dans un second temps comme la libéralisation bancaire et facteur de crise qui affecte tout le système macro économique.
[...] ) phénomène de mobilièrisation du bilan. On entre dans un système de capitaux intermédiés : on recourt aux marchés financiers mais on passe tout de même par les banques on note par ailleurs un phénomène de convergence dans le financement des économies ex : All et RU qui se rapprochent. Nouvelle politique de maitrise des coûts ,on veut « faire entrer la logique de marché dans l'entreprise » II/ La libéralisation bancaire facteur de crises systémiques les leçons de l'histoire : des leçons vite oubliées Le sujet appelle l'analyse d'un processus et donc l'analyse du long terme, étudier l'histoire économique trouve dans ce cadre toute sa pertinence. [...]
[...] Phénomène en France notamment à partir de 1987. Sorte de marchéisation des banques Phénomène de croissance externe et de FA. Besoin d'acquérir un pouvoir de marché important, acquérir une force de frappe suffisante pour être crédible : notion importante aux yeux des investisseurs. On lit alors cf les crises bancaires Que sais je des années 1990 : la France doit rattraper son retard si elle veut faire face aux investments banks américaines, afin de devenir des « global players ». [...]
[...] Question de la gestion des entreprises : les banques comme actionnaire, qui n'exige que la rentabilité à CT, voir qui peuvent avoir des vues très contestables : les CDO On pose aussi la question du risque . Selon O. Pastré, les conventions comme celle de Bâle qui impose des ratios de réserves : ratio Cooke à ces conventions ont contribué à la dissémination du risque. Les banques étant tenues d'une part d'assurer une rentabilité maximale (ROE à pour leurs investisseurs et leurs déposants et d'autres part elles doivent respecter les normes de réserves obligatoires. [...]
[...] C'est d'autant plus vrais que les besoins de financement croissent : les Etats voient leur dette croitre et les ménages entrent dans période d'austérité salariale et se voient dans l'obligation d'emprunter pour maintenir leur niveau de consommation. En effet dans cette optique les banques sont placées sur le banc des accusées, elles ont profité de la hausse de i pour accroitre leur taux de marge (cout du crédit s'accroit plus vite que la rémunération des dépots) . L'économie d'endettement est jugée responsable de la crise : on s'oriente donc vers la marchéisation de l'économie. Les 3 D « dérégulation, décloisonnement qui débouche sur la désintermédiation ». [...]
[...] Remodelage de la crate bancaire internationale : 2008 signe l'acte de décès des banques d'investments qui ont fait la gloire de Wall Street ON retrouve l'importance des dépôts, alors que la libéralisation avait cherché à contourné cette contrainte, on constate que la crise c'est avant tout une crise des banques ayant peu de dépôts et étant fortement dépendantes des marchés financiers. On revient à la prudence ou tout au moins au risque assumé en cessant la titrisation qui avait supprimé la notion de responsabilité . Pose la question des ratios prudentiels, est il pertinent de les accroitre ? Suite à 1929 on avait imposé une séparation stricte entre activité d'investment bank, aujourd'hui on se contente d'adosser les banque d'investissment au sein des banques universelles. : les épargnants sont alors les responsables des éventuels risques des BI. [...]
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