L'économie mondiale traverse une crise inédite au tournant des années 2008 et 2009. Elle a d'abord concerné la sphère financière globale avant de s'élargir irrésistiblement à la sphère économique réelle. C'est la première qui affecte réellement le monde entier, aussi bien les pays développés, les pays émergents que les pays sous-développés. Il n'y a aucune région du monde qui est épargnée, aucun système économique, aucun secteur n'est ménagé. C'est une crise typique, mais singulière de par son ampleur et sa magnitude.
Beaucoup d'économistes s'accordent à dire que cette crise sans précédent n'est pas la manifestation d'un cycle économique habituel (croissance, maturité/ crise, décroissance et reprise…), une correction d'excès (réajustement des prix du marché aux prix réels et donc qui doivent normalement être appliqués, ces excès sont généralement dus aux spéculations pratiquées sur les marchés), « qui contient en germe » le retour prochain de la croissance (chose que nous voyons dans le cycle économique habituel après une phase de décroissance et donc de récession).
Même si d'autres crises historiques ont pu toucher de grandes régions, aucune comme celle-ci n'a affecté tout le globe et l'ensemble de l'activité humaine. Cependant, nous pourrons trouver des similitudes avec la crise de 1929 (le jeudi noir), qui a éclaté aussi aux Etats-Unis et qui a causé l'effondrement des marchés financiers, la faillite de plusieurs grandes banques, et qui s'est par la suite propagée dans plusieurs grands pays de l'époque. Cette crise ressemble à celle que nous traversons actuellement de par ses origines, principalement la spéculation sur les marchés financiers, l'éclatement de la bulle et la panique générale.
[...] En effet des mesures non coordonnées prises dans pays peuvent lui être profitable au détriment des autres, mais aussi lui être nuisibles au profit des autres. Prenons comme exemple la garantie de l'épargne des ménages, si le gouvernement français décide d'appliquer cette mesure et pas les autres pays, il y aura dans ce cas là une fuite massive des capitaux vers la France, chose qui lui sera très profitable, mais pas aux autres pays. En revanche, si la France décide d'appliquer des mesures fiscales et sociales qui limitent les possibilités des licenciements pour les entreprises. [...]
[...] Pour la relance par l'investissement, l'État mise sur les entreprises pour qu'elles augmentent leurs investissements, et donc augmenter les emplois et par la suite le pouvoir d'achat , mais tout ce beau cercle peut être coupé par la redistribution du bénéfice des entreprises aux actionnaires. Donc au lieu d'augmenter leurs investissements, les entreprises (surtout celles qui ont des politiques à court-terme) peuvent profiter des avantages qui leurs sont accordés par l'État, et de l'augmentation des bénéfices suite à cela, pour redistribuer leurs bénéfices à leurs actionnaires. Ce qui annule nettement les effets escomptés de ces mesures. Une autre menace rode sur l'économie et qui est la déflation, qui est la baisse générale des prix, sur une longue période. [...]
[...] Nous aborderons ces derniers dans la partie suivante (partie IV : les limites) et nous en citerons les facteurs clés de succès. Les mesures de relance du gouvernement français À situation extraordinaire, procédures et remèdes extraordinaires Le gouvernement français en exercice a engagé plusieurs plans de relances, en plusieurs étapes, et qui ciblent plusieurs secteurs (exemple le secteur bancaire, automobile, les Petites et Moyennes Entreprises appelées plus communément les PME, etc.) François Fillon, le chef du gouvernement, a exclu une relance par la consommation, il souhaite donc adopter la seconde méthode et soutenir les entreprises et les investisseurs à travers plusieurs mesures telles que : "Le 2 octobre 2008, le gouvernement décide de mettre 22 milliards d'euros à la disposition des PME. [...]
[...] La relance de l'économie en France - modalités et limites Sommaire I. Introduction : 2 II. Les plans et propositions de plans de relance de l'économie française A. L'Etat se mobilise au secoure de l'économie : 3 B. Les mesures de relance du gouvernement français : 4 A situation extraordinaire, procédures et remèdes extraordinaires Gros plan sur les 1.000 chantiers promis par l'Etat en 2009 : 5 III. Les limites et conditions de succès de ces différents plans A. Les limites : 6 B. [...]
[...] Elle menace, en effet, l'économie et les mesures prises pour la relancer, car la baisse des prix fait chuter les marges et les bénéfices des entreprises. Par conséquent, celles-ci vont avoir recours aux licenciements, à l'arrêt des investissements , provoquant, par la suite, une explosion du chômage, baisse du pouvoir d'achat Un autre effet qu'a la déflation, celui-là plus inattendu, et qui est la baisse de la consommation des ménages, car pourquoi acheter maintenant si les prix vont continuer à baisser ? [...]
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