La croissance peut être définie comme le taux de variation du PIB, exprimé en pourcentage. La croissance étant un phénomène de long terme, on peut étudier des évolutions tendancielles grâce au taux de croissance global (entre des années 1 et n) et au ‘trend' ou taux annuel moyen (TCAM) sur n années.
Quant à la convergence, c'est d'abord une notion mathématique : une fonction est convergente, si sa limite en l'infini est égale à un nombre fini. En économie, étant donné que, depuis deux siècles, les rythmes de croissance entre les pays sont très différents, la convergence serait le processus de rapprochement, à l'intérieur d'un groupe de pays, des caractéristiques qualitatives et quantitatives, parce que les pays les moins développés ont un taux de croissance plus élevé que les pays les plus développés, ce qui permet un rattrapage. Elle s'oppose à la divergence, situation où les écarts se creusent, car les pays qui sont le moins développés sont aussi ceux qui ont le taux de croissance le plus faible. Il s'agit donc de savoir si, en théorie tout comme en pratique, la différence entre les rythmes de croissance des différents pays tend à se réduire.
[...] De 1960 à 1990, on assiste à une réelle convergence entre les pays de l'OCDE. Depuis 1950 (surtout 1950-1973), l'écart entre l'Europe et les Etats-Unis se resserre : après un ralentissement de la croissance mondiale guerres), la période de 1950 à 1973 passe pour exceptionnelle, par les niveaux élevés de croissance atteints et la durée concernée et, depuis 1973, la croissance ralentit (Maddison); mais pour l'Europe, la croissance de 1973 à 1998 est exactement la même que celle de 1820 à 1998 (2,11%)(Asselain) : les 30 Glorieuses sont donc un ‘rattrapage', et la période depuis 1973 correspondrait à un retour à la normale. [...]
[...] Pour Sauvy, le décollage est possible seulement si des structures socio-économiques favorables existent (démographie maîtrisée, démocratie, limitation du secteur primaire, existence de classes moyennes). La scolarisation et la stabilité politique sont importantes, selon Barro. En outre, Touffut et North ont mis en évidence l'importance, pour atteindre des niveaux de croissance élevés, d'avoir une institutionnalisation des règles marchandes et une exploitation économique des investissements/innovations (avec droits de propriété). Ainsi, le miracle asiatique s'expliquerait moins par les quantités de ressources que par une utilisation efficace des ressources. [...]
[...] Il réagit à la théorie de Rostow, définissant un processus unique de croissance avec 5 phases: société traditionnelle, transition, décollage, maturité, ère de la consommation de masse ; les pays apparaissant moins développés sont en fait des pays en retard, qui n'ont pas réalisé leur décollage. Cependant, Gerschenkron, pense que plus les pays sont en retard, plus les caractéristiques de leur décollage différeront de ceux des précurseurs, car ils pourront s'engager dans des politiques volontaristes, copier les technologies des précurseurs, et profiter du pouvoir d'achat plus élevé de ces pays grâce à des politiques commerciales agressives. Selon Solow, la croissance est le fruit du progrès technique. [...]
[...] La question de la convergence La croissance peut être définie comme le taux de variation du PIB, exprimé en pourcentage. La croissance étant un phénomène de long terme, on peut étudier des évolutions tendancielles grâce au taux de croissance global (entre des années 1 et et au ‘trend' ou taux annuel moyen (TCAM) sur n années. Quant à la convergence, c'est d'abord une notion mathématique : une fonction est convergente, si sa limite en l'infini est égale à un nombre fini. [...]
[...] Ils permettent donc une croissance positive continue. Dans cette optique, la croissance est un phénomène cumulatif (accumulation de capital humain ou jeu d'externalités positives). Concrètement, il est probable de ne pouvoir réaliser de nouvelles découvertes que si l'on possède déjà de solides connaissances et une avance technologique. Cela explique pourquoi les pays à la main d'œuvre qualifiée et au niveau technologique élevé sont aussi ceux qui ont la plus forte croissance. Le rattrapage semble dès lors difficile, et l'avance des pays développés, presque irrémédiable. [...]
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