A la fin du XIXème siècle a lieu la « Révolution marginaliste ». L'école Néoclassique devient alors la principale école de pensée. L'Homme est parfaitement rationnel, il cherche à maximiser au mieux son utilité ou son profit sous les contraintes du marché (ressources, facteurs de production…) dans une concurrence pure et parfaite.
C'est la croissance à long terme qui compte, l'État ne doit donc pas intervenir car le marché s'autorégule. Cependant en 1929, la crise éclate suite au krach boursier de la Bourse de New-York aux États-Unis. C'est à la base une crise de l'investissement, les entreprises ont beaucoup investi mais la demande n'était pas suffisante.
[...] Il toucherait surtout les politiques budgétaires financées par emprunt. En effet, nous avons démontré qu'une politique budgétaire permettait, par une variation des dépenses publiques, de conduire à une variation du revenu plus que proportionnelle. Cependant cette augmentation du revenu va faire croître la demande de monnaie pour motifs de transaction (dépenses courantes) ou de précaution (dépenses imprévues), ce qui va diminuer la demande de titres, car les agents préféreront la monnaie aux titres. Cela va causer la chute des cours des titres et la hausse du taux intérêt qui à terme, fera baisser l'investissement, car ils seront moins rentables. [...]
[...] Limites des politiques de relance Les politiques interventionnistes ont été beaucoup critiquées, mais elles présentaient déjà en elle-même des défauts ou plutôt des risques variables selon les économies. Par exemple, dans le cadre d'une politique budgétaire financée par les impôts, il suffit qu'il y ait une augmentation des taxes, variables exogènes, pour que le revenu disponible baisse et qu'il n'y ait aucun effet sur la consommation. Par ailleurs, pour une politique de Policy mix, on peut noter que ce ne sont pas toujours les mêmes autorités qui détiennent les instruments budgétaires et monétaires ce qui peut causer des conflits. [...]
[...] Le principe contra cyclique dans les politiques de relance keynésienne : fondements et critiques À la fin du XIXe siècle a lieu la Révolution marginaliste L'école Néoclassiques devient alors la principale école de pensée. L'Homme est parfaitement rationnel, il cherche à maximiser au mieux son utilité ou son profit sous les contraintes du marché (ressources, facteurs de production ) dans une concurrence pure et parfaite. C'est la croissance à long terme qui compte, l'État ne doit donc pas intervenir, car le marché s'autorégule. [...]
[...] I Fondements des politiques de relance keynésienne Nous allons commencer par décrire les fondements des politiques de relance keynésienne. Tout d'abord, nous tacherons d'expliquer pourquoi il est utile de faire une politique de relance dans le principe contra- cyclique selon Keynes puis nous montrerons les mécanismes et les instruments de ces politiques sur l'économie. Utilité des politiques de relance Keynes ne part pas du même constat que les néoclassiques, il n'a donc pas les mêmes conclusions. En effet, une politique de relance permet de répondre à l'insuffisance de la demande, situation que les néoclassiques n'envisageaient pas puisque selon la loi des débouchés de Jean-Baptiste Say, l'offre crée sa propre demande Du chômage involontaire Keynes ne conçoit pas l'équilibre sur le marché de la même façon, car le volume de production peut-être diffère du niveau de plein emploi. [...]
[...] Les monétaristes ont pour conclusion que les politiques de relance conjoncturelles n'ont aucun impact à long terme et qu'elles sont donc inefficaces. En effet, les monétaristes l'expliquent tout d'abord par le fait que la consommation dépend du revenu, qu'on espère gagner sur toute notre vie, appelé revenu permanent. La consommation ne peut alors être modifiée par des variations conjoncturelles du revenu. On dit que la consommation est plus lisse que le revenu. Ainsi, Friedman pense que la courbe de Phillips qui est un arbitrage entre inflation et chômage est verticale contrairement à ce que pensaient les keynésiens. [...]
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