Politique monétaire - crise - Europe - crise économique
La Banque centrale détermine la quantité de monnaie en circulation dans une économie, c'est donc elle qui détermine la politique monétaire. Toutefois, elle ne conduit pas cette politique au hasard puisqu'elle doit suivre des objectifs qui sont fixés par les Etats.
[...] Ainsi, même si la BCE le voulait elle ne pourrait pas coordonner sa politique monétaire avec une politique budgétaire, puisqu'il n'en existe pas une unique pour toute la zone. B. La coordination des politiques budgétaires et monétaires a. Pourquoi coordonner politiques budgétaires et monétaires : l'effet d'éviction par les taux d'intérêt Imaginons qu'il n'y a pas de coordination entre politique budgétaire et monétaire : lors d'une politique de relance, les États opèrent généralement une politique budgétaire expansionniste en augmentant leurs dépenses. Ainsi, si les dépenses de l'État augmente, la demande domestique augmente ce qui se traduira par une hausse de la production. [...]
[...] Toutefois, elle ne la conduit pas cette politique au hasard puisqu'elle doit suivre des objectifs. Il conviendra donc de les présenter après avoir vu les fondements intellectuels des banques centrales modernes A. Les fondements intellectuels des banques centrales modernes L'héritage de Friedman : selon lui, la création de monnaie est entièrement à la discrétion de la banque centrale. Toutefois, si elle en crée trop, on aura une poussée inflationniste, inversement si elle n'en crée pas assez, elle handicapera l'économie qui risquera alors de s'effondrer. [...]
[...] On veut éviter la propagation d'une crise à tout le système bancaire. Contrairement à la Fed, qui supervise la système bancaire américain, la BCE ne contrôle pas le système bancaire européen. En effet, il incombe à chaque État membre d'opérer cette mission. Toutefois, on assiste au sein de l'UE à des tentatives de coordinations des mesures prises par les Etats. On parle même de la mise en place d'un « comité européen du risque systémique » pour remplacer les supervisions nationales au profit d'un contrôle européen. [...]
[...] Or alors que ces affirmations sont publiées en août 2007 et que le dernier point est appliqué depuis 2004 par la Fed, la banque centrale américaine et Ben Bernanke n'ont pas été capables de présager la crise financière de 2007. On peut alors revenir aux conceptions de Keynes ou de Minsky. Selon Keynes, la banque est l'intermédiaire entre l'emprunteur (qui est le propriétaire des biens grâce à l'emprunt) et le prêteur qui est le propriétaire des richesse. Elles apportent leur garantie en l'échange d'une rémunération. Ainsi, si on a une diminution des valeurs monétaires, les riches auront moins à prêter et donc l'économie risque de s'effondrer à cause du manque de liquidité. [...]
[...] Les objectifs des banques centrales Elles ont le monopole de l'émission de la monnaie fiduciaire (billets + pièces). Toutefois, celle ci ne représente qu'une infime part (environ des émissions de monnaie qui se fait principalement par les banques Les banques centrales contrôlent les flux d'émission de la monnaie scripturale créée par les banques commerciales. Pour ce faire, elles agissent sur les marchés interbancaires en influençant les taux auxquels se prêtent les banques en modifiant son taux directeur. Elles modifient ainsi le coût du crédit, ce qui ralentie ou facilite l'activité économique Sachant que pour pouvoir allouer un prêt à un particulier ou à une entreprise, la banque a elle même dû emprunter sur le marché interbancaire à un taux d'intérêt elle va intégrer dans le taux d'intérêt auquel elle prête, ip, le coût du crédit qu'elle a elle même effectué, c'est-à-dire i. [...]
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