M. Thatcher va mettre en place une véritable révolution qui va rompre avec les politiques économiques mises en place depuis 1945. Le fondement de son action politique se trouve dans la volonté de rompre radicalement avec le consensus keynésien qui prévalait entre travailliste et conservateur depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les théories de Thatcher sont proches de celles des monétaristes Von Hayek et Milton Friedman, notamment dans leurs objectifs de contrôle de la masse monétaire. De plus, Thatcher va opérer une véritable libéralisation financière, privilégiant un mode d'accumulation basé sur le développement privilégié des services financiers. Cette politique libérale sera reprise à la grande surprise par le New Labour qui succédera au parti conservateur en 1997 marquant une troisième voie entre gauche et conservatisme.
Les premières mesures ne tardent pas et sont libérales :
- Baisse de la dépense publique prévue par l'ancien gouvernement de 1,5 M de livres soit 1% du PIB
- Baisse des impôts sur le revenu d'un montant de 3,5 milliards avec en contrepartie des impôts indirects comme la TVA unifiée à 15% au lieu de 2 taux à 12,5% et 8% rapportant 2,5M de plus seront votés.
- Abolition des normes d'augmentations des salaires, etc.
Cela entraine un alourdissement des charges sur les entreprises, notamment l'augmentation de la TVA qui entraine une flambée de 22% des coûts du travail dans l'industrie manufacturière en 1980.
[...] La demande s'emballe, après un nouveau budget expansionniste la remontée des taux d'intérêt entraine une grave crise pour les ménages pour qui les taux d'intérêt étaient variables, mais aussi des institutions financières. Le doublement du prix de l'argent en 18mois entraine une précarisation des ménages. Ceci, ainsi que la crise de l'immobilier est une des caractéristiques de la récession de 1990-1991. La politique de John Major s'inscrit dans la continuité conservatrice. À noter cependant, la crise du SME du 16 septembre 1992 où une forte spéculation contre la livre pousse le RU à quitter le SME. [...]
[...] Celle-ci est plus long que prévu notamment à cause de la récession. Le premier budget du gouvernement de Thatcher baisse la pression fiscale de 33% à 30% Ensuite, il faut attendre 1986 pour voir de nouvelles évolutions. Le niveau d'imposition sur le revenu baisse alors d'un point, ce qui représente un allègement de 1milliard au lieu de 3 initialement annoncés. En 1988, le taux de base de l'impôt est abaissé jusqu'à les tranches d'imposition passent de 11 en 1979 à 7 puis à 2 et le taux maximal de 83% à 40%. [...]
[...] La stratégie économique Celle-ci a quatre objectifs principaux : des forts : niveau d'emploi, niveau d'investissement, niveau de compétences, et niveau de salaire. Pour cela, le gouvernement prend certaines mesures. Le taux d'inflation optimale est fixé à du PIB, la dette publique maximale ramenée à 52% du PIB. L'Etat ne peut désormais plus emprunter pour des dépenses de fonctionnement, mais seulement pour des dépenses d'Investissement. Enfin, le budget doit être équilibré non plus annuellement, mais sur la durée du cycle économique. [...]
[...] Tous ces fonds permettent aux universités d'accueil un nombre accru d'étudiants pour augmenter le nombre de diplômés. Ces réformes se sont heurtées à la pénurie d'enseignants, aux coûts, ainsi qu'à la création de profondes inégalités notamment par la suppression des bourses. On peut encore parler de tentatives de réforme dans les secteurs de la santé ou de la culture. Conclusion La réussite de Blair : Après Blair, les Britanniques sont arrivés à un stade de développement inégalé. Entre 1997 et 2005, + 24% de PIB et + 20% de niveau de vie. [...]
[...] Les politiques économiques des trente dernières années au Royaume-Uni Les éléments en petits caractères sont des précisions ou des exemples M. Thatcher va mettre en place une véritable révolution qui va rompre avec les politiques économiques mises en place depuis 1945. Le fondement de son action politique se trouve dans la volonté de rompre radicalement avec le consensus keynésien qui prévalait entre travailliste et conservateur depuis la fin de WWII. Les théories de Thatcher sont proches de celles des monétaristes Von Hayek et Milton Friedman, notamment dans leurs objectifs de contrôle de la masse monétaire. [...]
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