La politique économique, notion récente apparue lors de la deuxième moitié du XXe siècle, est définie comme l'ensemble des décisions prises par les pouvoirs publics afin d'atteindre, grâce à l'utilisation de divers instruments, certains objectifs concernant la situation économique. La politique économique est donc un moyen, un outil politique dont l'aspect économique n'est que le vecteur permettant d'atteindre un but précis.
D'un point de vue philosophique, le terme rationalisme fonde la connaissance et l'action sur la raison, et fait de cette dernière la seule voie d'accès possible à la vérité.
Venant donc étymologiquement de rationnel, du latin ratio, le calcul, la raison, le rationalisme se rattache à la notion de rationalisation qui, au sens large, cherche à organiser les choses d'une manière plus efficace, à perfectionner une organisation technique, en supprimant ce qui est inutile afin de le rendre plus efficace. En économie, la rationalisation vise ainsi à réorganiser un processus, un groupe, une entreprise, afin d'accroître son efficacité économique ou d'améliorer son fonctionnement. Elle s'accompagne de l'utilisation d'indicateurs de performance qui permettent un suivi des points clés de son déroulement.
[...] On suppose que l'économie des chocs l'éloigne de l'équilibre et donc le rôle des pouvoirs publics est de ramener ce déséquilibre à l'équilibre plus rapidement que les marchés. Enfin, la redistribution, elle peut avoir entre agents ou entre régions, elles concernent la redistribution des revenus primaires. On va y retrouver la politique fiscale et les politiques de transferts (notamment transfert social). Les keynésiens vont s'intéresser au court terme et donc aux fluctuations. Ils considèrent que les politiques doivent intervenir pour revenir à l'équilibre pour des raisons notamment sociales. Les classiques, quant à eux, estiment qu'il faut laisser faire le marcher, qui reviendrait naturellement à l'équilibre. [...]
[...] Quid de la recherche de rationalité d'une notion subjective II La remise en cause des politiques économiques interventionnistes comme sources de dérégulation du marché A Des politiques économiques entravant le marché L'opposition aux politiques économiques comme forme d'interventionnisme de l'Etat Les politiques économiques seraient ici accusées de rendre irrationnel le marché, en corrompant son ajustement naturel. En effet si les politiques économiques luttent pour remédier aux défaillances du marché, elles entrainent leurs propres défaillances par le fait de l'intervention de l'Etat. Cette contestation, d'obédience libérale à l'origine puis plus diversement reprise, débuta plus largement dans les années 80, avec les gouvernements Reagan (USA) et Thatcher (GB). [...]
[...] Cette régulation pourra s'engager soit par le biais d'une politique budgétaire soit monétaire. Lutter contre l'inégalité de répartition des richesses par le marché Le troisième objectif général des politiques économiques, selon Richard Musgrave, est d'assurer une répartition satisfaisante des revenus et des richesses. S'il est souvent efficace, le marché n'est pourtant que rarement équitable, et subit de plus en plus les foudres des partis politiques, et nouveauté du temps, ces foudres sont aujourd'hui partagées tant de l'extrême gauche à l'extrême droite, les solutions, elles, divergeant. [...]
[...] Historiquement, on rattache cette expression à Max Weber[2] : [ ] on a défini le rationalisme économique comme le fondement de l'économie moderne. À bon droit, sans aucun doute, si l'on entend par là l'accroissement de la productivité du travail, qui a soustrait celui-ci à la sujétion des limitations organiques naturelles de l'homme en soumettant les processus de production aux données de la science. Or ce processus de rationalisation de la technique et de l'économie détermine aussi, cela va de soi, une part importante des idéaux de la société bourgeoise. [...]
[...] Les politiques économiques sont-elles rationnelles ? La politique économique, notion récente apparue lors de la deuxième moitié du XXème siècle, est définie comme l'ensemble des décisions prises par les pouvoirs publics afin d'atteindre, grâce à l'utilisation de divers instruments, certains objectifs concernant la situation économique[1]. La politique économique est donc un moyen, un outil politique dont l'aspect économique n'est que le vecteur permettant d'atteindre un but précis. D'un point de vue philosophique, le terme rationalisme fonde la connaissance et l'action sur la raison, et fait de cette dernière la seule voie d'accès possible à la vérité. [...]
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