économie, investissement, taux de marge, profits, politiques économiques
En France, la période d'extraordinaire croissance des 30 glorieuses s'est rapidement essoufflée, et la crise du début des années 1970 a marqué un dur retour à la réalité. Se mettent alors en place, dès 1972, des politiques de soutien à la demande pour inciter les entreprises à investir en augmentant leurs débouchés. Les effets, amers, se font alors sentir : inflation, profit squeeze, perte de compétitivité. Ainsi en 1983, la France décide de mettre en place des politiques cette fois-ci de soutien à l'offre en restaurant le taux de marge des entreprises, jusque là un peu laissé de côté. Cette politique de rigueur salariale donc, permettrait de restaurer la compétitivité des entreprises sur le marché extérieur en stimulant l'investissement . Ce dernier est défini comme une opération consistant dans l'acquisition de moyens de production (comprenant le déclassement). On parle ainsi d'un effort d'augmentation du stock de capital fixe. Ainsi, les politiques économiques mises en place en France après les années 1982, visant à privilégier la part de la valeur ajoutée consacrée aux profits au détriment des salaires, ont-elles permis de stimuler l'investissement ? Mais ont-elles été suffisantes ? N'existe-t-il pas d'autres facteurs indispensables pour stimuler l'investissement ?
[...] Le partage de la valeur ajoutée en faveur des profits permet de stimuler l'accumulation de capital en augmentant la profitabilité. En effet, une augmentation du taux de marge entraine une augmentation de l'i investissement car il augmente la rentabilité économique. Lorsque le taux de marge augmente, l'épargne brut augmente à sont tour et permet d'accroitre les capacités d'autofinancement de l'entreprise. Or, pour financer son investissement, l'entreprise peut avoir recours au financement externe( emprunts ou apport en capital en émettant des actions) , mais ce dernier peut représenter un coût du aux taux d'intérêts ou un risque quand le capital de l'entreprise est dissout. [...]
[...] Entre 1984 et 1990 la consommatioàn des ménages en France augmente de 16% là ou le taux d'investissement augmente de 50%. Cependant, la demande future est très incertaine, et la production d'une entreprise ne trouvera pas automatiquement des débouchés, selon Keynes. L'investissement est aussi et surtout stimulé par une augmentation du taux d'utilisation des capacités de production. Même en augmentant les profits d'une entreprise, si son stock de capital fixe installé n'est pas en grande partie utilisé, l'entreprise n'investira pas. [...]
[...] Les politiques économiques privilégiant les profits aux salaires dans le partage de la valeur ajoutée, ont, come nous avons pu l'observer, nettement contribuer à la stimulation de l'investissement. Elles présentent cependant un effet limité, car l'investissement ne dépend pas d'un seul facteur, mais bien d'une combinaison de plusieurs. II/ LES PROFITS SONT UNE CONDITION NECESSAIRE A L'INVESTISSEMENT , MAIS INSUFFISANTE Plusieurs facteurs entrent en interaction pour stimuler l'investissement. Ainsi, l'un des principaux semble être la demande, déterminant indispensable à l'investissement. [...]
[...] En effet, rentabilité économique et rentabilité financière stimulent tout deux la décision d'investi. Cependant, même si le profit est une condition nécessaire, elle est insuffisante. L'investissement dépend d'une combinaison de multiples facteurs tels que la demande, le taux d'utilisation des capacités de production Certes ces politiques économiques ont mis fin à une crise sans précédant qui menaçait la compétitivité de la France et sa croissance mais depuis 1990 le taux d'investissement stagne et le part des salaire dans la valeur ajoutée est au plus bas.Il faudrait ainsi se demander si le problème venait réellement du manque de profit des entreprises ou plutôt du manque de débouchés. [...]
[...] SCIENCES ECONOMIQUES Sujet : Les politiques économiques mises en place en France après les années 1982 ont-elles permis de stimuler l'investissement ? INTRODUCTION En France, la période d'extraordinaire croissance des 30 glorieuses s'est rapidement essoufflée, et la crise du début des années 1970 a marqué un dur retour à la réalité. Se mettent alors en place, dès 1972, des politiques de soutien à la demande pour inciter les entreprises à investir en augmentant leurs débouchés. Les effets, amers, se font alors sentir : inflation, profit squeeze, perte de compétitivité. [...]
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