Les mesures prises de mai 1981 au début de 1982 par le gouvernement français ont placé l'économie française dans une situation préoccupante. Le déficit budgétaire s'est en effet aggravé, les charges sociales des entreprises alourdies, et le déficit commercial creusé avec l'augmentation des importations, due à une incapacité de la production interne à répondre à la demande, rendues plus couteuses par l'envol du dollar. Afin de remédier à cette situation instable, les gouvernements qui se sont succédé à partir de 1982 ont cherché à mener un certain nombre de politiques économiques, notamment concernant l'investissement.
[...] Par conséquent la politique de rigueur mise en place surtout après 1982 a permis de stimuler l'investissement des entreprises françaises. Cette stimulation a pu être efficace le profit est un déterminant important de l'investissement. En effet, de forts profits incitent à investir car ils sont signes d'une rentabilité élevée et offrent également aux entreprises la possibilité d'investir sans s'endetter, en augmentant leur capacité d'autofinancement. Par son profit, l'entreprise peut desserrer la contrainte qui pesait sur son financement du fait que les banques l'obligent à respecter certaines proportions entre ses emprunts et son autofinancement. [...]
[...] De 1990 à 1996, alors que la consommation en volume stagne, l'investissement diminue. Enfin, de 1995 à 2005 la consommation en volume des ménages gagne 30 points et l'investissement 2,3%. L'évolution de la consommation a donc un impact sur l'évolution de l'investissement et les politiques de relance qui ont peu être mises en place à partir de 1982 ont joué un rôle dans l'évolution des investissements des entreprises. Nous allons, en dernier lieu, montrer que, malgré une certaine efficacité, démontrée dans la partie précédente, les effets des politiques économiques mises en place ont des limites qui freinent leur bienfait sur l'investissement. [...]
[...] Enfin, les agents économiques peuvent préférer épargner le supplément de revenu plutôt que de le consommer. En conclusion, les politiques économiques menées à partir des 1982 ont en grande partie stimulé l'investissement puisque celui-ci a globalement augmenté de 1982 à 2005 notamment grâce à l'action réalisée sur les taux d'intérêts, le partage de la valeur ajoutée, la demande et le profit. Néanmoins cela n'empêche pas aux politiques mises en œuvre de rencontrer certains obstacles, notamment du fait de l'existence de limite pour certains mécanismes économiques, et par conséquent l'investissement ne s'est pas toujours trouvé stimulé. [...]
[...] Dans ces conditions, les anticipations correspondent à des opinions voire à des croyances, elles peuvent se modifier brutalement. Ces anticipations brouillent ainsi des effets positifs amenés par des politiques économiques. Alors que la politique est censé stimulé l'investissement il peut en résulter différemment si les anticipations concernant la demande par exemple ne sont pas bonnes. Par exemple, le fort niveau des marges et la répartition de la valeur ajoutée plutôt favorable aux profits n'ont pas empêchés la baisse de l'investissement entre 1990 et 1996. [...]
[...] Les politiques économiques mises en œuvre après 1982 en France ont-elles permis de stimuler l'investissement ? Les mesures prises de mai 1981 au début de 1982 par le gouvernement français ont placé l'économie française dans une situation préoccupante. Le déficit budgétaire s'est en effet aggravé, les charges sociales des entreprises alourdies, et le déficit commercial creusé avec l'augmentation des importations, due à une incapacité de la production interne à répondre à la demande, rendues plus couteuses par l'envol du dollar. [...]
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