Les 15 000 emplois aidés d'ici 2015 promis par François Hollande viennent de commencer à recruter. Le président français va tenter ainsi de retourner la courbe du chômage qui ne cesse d'augmenter depuis la crise financière des subprimes de 2008 ayant touché la plupart des pays développés provoquant ainsi des écarts de production assez importants, c'est-à-dire que la croissance effective (constatée) était en deçà de la croissance potentielle, à savoir la croissance du potentiel de production composée des facteurs travail et capital ainsi que de leur productivité, sans créer de poussée inflationniste. Ces écarts de production sont le fait des fluctuations économiques, globalement défini comme les mouvements de hausse et de baisse de l'activité économique. Les écarts négatifs indiquent que l'activité économique est en souffrance et les écarts positifs que l'activité économique est en expansion. Les écarts négatifs indiquent que l'activité est en surchauffe avec souvent des problèmes d'inflation, d'où la nécessaire intervention de l'État dans l'économie à travers des politiques conjoncturelles, sur le court terme, pouvant être des politiques de relance insistant sur la demande ou bien des politiques de rigueur visant à contrôler l'inflation.
[...] Comment la FED peut-elle faire pour augmenter sa pression sur la demande si le taux directeur est déjà de ? Il existe donc d'autres possibilités pour agir sur les fluctuations économiques. La première est d'agir sur les liquidités, soit la masse monétaire c'est-à-dire la qualité de monnaie en circulation au cours d'une période. Les banques centrales vont intervenir directement sur les marchés financiers pour acheter ou vendre des liquidités. L'objectif de ces transactions est de faire varier la masse monétaire en circulation. Plus la masse monétaire sera élevée, plus les prêts octroyés par les banques seront conséquents. [...]
[...] Les politiques économiques Les emplois aidés d'ici 2015 promis par François Hollande viennent de commencer à recruter. Le président français va tenter ainsi de retourner la courbe du chômage qui ne cesse d'augmenter depuis la crise financière des subprimes de 2008 ayant touché la plupart des pays développés provoquant ainsi des écarts de production assez importants, c'est-à-dire que la croissance effective (constatée) était en deçà de la croissance potentielle, à savoir la croissance du potentiel de production, composée des facteurs travail et capital ainsi que de leur productivité, sans créer de poussée inflationniste. [...]
[...] Il faut donc choisir ses propriétés entre politique de relance et politique de rigueur. Dernier moyen, les réserves obligatoires qui sont la quantité de dépôt que les banques commerciales doivent garder et donc ne pas prêter afin d'éviter toute faillite. La BCE a abaissé fin 2011 le taux de réserve obligatoire de à donc le but de permettre aux banques d'octroyer plus de prêts. À l'inverse, si les banques centrales veulent limiter les prêts, elles peuvent augmenter la quantité de dépôts obligatoires, ce qui aura pour but de diminuer la masse monétaire à disposition des banques et donc de limites les prêts en entrainant les mécanismes que l'on connait. [...]
[...] Les politiques conjoncturelles peuvent donc agir de deux manières principales sur les fluctuations économiques. Ou bien les banques centrales peuvent utiliser trois variables monétaires, à savoir les taux d'intérêt directeurs, la masse monétaire en circulation et les réserves obligatoires afin d'agir sur les fluctuations économiques. Cependant, agir sur une fluctuation précise [récession, inflation.] entraîne généralement des externalités négatives, obligeant les politiques à alterner presque de manière cyclique récurrente, les politiques de relance puis de rigueur comme cela a été le cas pour la crise de 2008 où les politiques de relance ont été remplacées par des politiques de rigueur pour contrer les déficits que cela avait engendrés. [...]
[...] Agir sur les variables bancaires et monétaires : la politique monétaire Les politiques conjoncturelles dispensent de différentes variables pour essayer d'agir sur les fluctuations économiques. Ils peuvent ou bien faire varier les taux directeurs, ou bien utiliser d'autres variables comme la masse monétaire en circulation ou les réserves obligatoires. A. Les taux d'intérêt directeurs Dans la zone euro et aux États-Unis, les taux d'intérêt directeurs sont émis par deux banques centrales indépendantes : la FED aux USA et la BCE [Banque Centrale Européennes] dans la zone euro. [...]
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