L'économie d'un pays se doit d'être constamment surveillée et régulée. C'est ainsi qu'en 1983, en France, le gouvernement socialiste de François Mitterand à du appliquer la politique de rigueur monétaire et salariale. La politique de rigueur désigne l'ensemble des moyens mis en oeuvre dans une économie à un moment précis afin de la modifier. Cela signifie que le gouvernement a décidé d'augmenter les taux d'intérêts afin de réduire l'inflation galopante. Les premiers effets se font sentir : le taux d'inflation moyen entre le début de cette politique et 1997 est passé de 5% à 2,2% ce qui est un signe positif. Mais dans le même temps, la croissance du PIB s'est ralentie. Il y a donc différents aspects à observer dans cette décision du gouvernement (...)
[...] C'est une croissance non négative mais qui a tout de même été divisée par près de deux. Cette stagnation de la croissance a une cause : les actifs ayants un salaire moins élevé, la demande de biens et de services a stagné et le taux de croissance du PIB a été touché. Un autre phénomène négatif a fait son apparition : le chômage. Il touchait personnes en 1974. Il a été multiplié par cinq en 1987 touchant ainsi personnes de plus. [...]
[...] Le chômage est aussi une conséquence non souhaitée de la politique monétaire et sociale de rigueur. D'après J.Freyssinet, nous avons observé une hausse du chômage due à une distorsion entre la croissance en France de la population active et de la quasi stagnation tendancielle de l'emploi global Cela signifie que le nombre d'actifs recherchant un emploi était supérieur au nombre de postes pouvant être offerts. Les récessions industrielles, c'est à dire les baisses de la production de l'industrie, a aussi conduit au chômage de certains actifs. [...]
[...] C'est ainsi qu'en 1983, en France, le gouvernement socialiste de François Mitterand à du appliquer la politique de rigueur monétaire et salariale. La politique de rigueur désigne l'ensemble des moyens mis en œuvre dans une économie à un moment précis afin de la modifier. Cela signifie que le gouvernement a décidé d'augmenter les taux d'intérêts afin de réduire l'inflation galopante. Les premiers effets se font sentir : le taux d'inflation moyen entre le début de cette politique et 1997 est passé de à ce qui est un signe positif. [...]
[...] Nous étudierons pour cela le changement de mode de financement des entreprises dû à la politique de rigueur, puis les difficultés économiques et sociales qu'elle a causé. Changement de mode de financement des entreprises Devant les nouvelles contraintes économiques, les entreprises ayant besoin de se financer (toute entreprise est susceptible un jour de la faire) ont dû s'adapter. Les taux d'intérêts élevés et appliqués par les banques ont conduit à un recul du crédit bancaire. Ce crédit bancaire est alors passé de 19,6 milliards d'euros en 1981 à 9,3 milliards en 1999 soit une diminution de près de 53%. [...]
[...] Nous observons donc que les entreprises ont dû modifier leur mode de financement : l'autofinancement s'est développé et le taux d'autofinancement des entreprises a été multiplié par deux en seize ans passant de 58% à 118%. La plupart d'entre elles a pu rester compétitive et ne pas faire faillite. Néanmoins, la France s'est heurtée et se heurte toujours aux conséquences de cette politique de rigueur. II/ Difficultés économiques et sociales La politique économique mise en place en 1983 s'est accompagnée d'un point positif, qui est la réduction des taux d'inflation passant de 10% à 2%. La hausse des taux d'intérêt a provoqué une diminution des salaires. [...]
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