politique monétaire, lutte contre l'inflation, désinflation, théorie monétariste, évolution de l'autorité des banques centrales, banque centrale, théorie keynésienne, inflation des prix des actifs, agrégation en économie et gestion
La désinflation à l'oeuvre depuis la décennie 1980 est présentée comme le bon résultat de la politique monétaire. Pourtant, paradoxalement, le bien-être des ménages semble avoir été affecté négativement par cette évolution en termes de dégradation globale du niveau de vie, de montée du chômage, et d'accroissement des inégalités. Cela, alors que la politique de désinflation avait été présentée comme le moyen de maintenir le niveau de vie, et d'assurer les grands équilibres macroéconomiques.
[...] Cela, alors que la politique désinflation avait été présentée comme le moyen de maintenir le niveau de vie, et d'assurer les grands équilibres macroéconomiques. L'inflation est un processus durable de hausse cumulative du niveau général des prix. Il faut préciser que cette hausse concerne les prix des biens et services, mais aussi les prix des actifs. [...]
[...] Comprise par Joseph E. Stiglitz, comme l'application d'une idéologie en vigueur dans le champ au sens de Bourdieu des banquiers des banques centrales, l'efficacité réelle des politiques monétaires de lutte contre l'inflation déconnectées des autres politiques conjoncturelles, notamment budgétaires reste discutable tout en créant un contexte propice pour des crises financières systémiques, avec actuellement des risques forts de déflation avec l'impossibilité de pouvoir mettre en œuvre des politiques mixtes. [...]
[...] La politique monétaire peut-elle être toujours efficace en matière de lutte contre l'inflation ? Introduction La désinflation à l'œuvre depuis la décennie 1980 est présentée comme le bon résultat de la politique monétaire. Pourtant, paradoxalement, le bien-être des ménages semble avoir été affecté négativement par cette évolution en termes de dégradation globale du niveau de vie, de montée du chômage, et d'accroissement des inégalités. [...]
[...] La politique monétaire doit permettre d'atteindre des objectifs macro-économiques (cf. le "carré magique" de Kaldor), en utilisant des instruments adaptés pour réguler la masse monétaire. Dans quelle mesure le recentrage des politiques monétaires sur la désinflation a-t-il pu redonner une efficacité réelle à ce type de politiques alors que l'inflation concerne autant les prix des biens et services que les prix des actifs, et que ses causes sont multiples ? [...]
[...] L'efficacité de la politique monétaire sur la désinflation est devenue plus apparente en raison de l'influence de la théorie monétariste pour renforcer l'autorité des banques centrales (1[ère] partie), nonobstant la question de l'efficacité réelle de la politique monétaire pour maîtriser aussi l'inflation des prix des actifs, ainsi que l'inflation des prix des biens et services dans un contexte de croissance de certains pays et de mondialisation (2[ème] partie). L'efficacité apparente de la politique monétaire pour la désinflation, en raison de l'influence de la théorie monétariste et de l'évolution de l'autorité des banques centrales L'influence de la théorie monétariste versus les insuffisances de la théorie keynésienne Critique de la relation inflation-chômage de la courbe de Philips par l'école monétariste : maintien d'un taux chômage naturel à long terme et développement de l'inflation en raison des politiques keynésiennes Proposition d'une politique monétaire soumise à une règle invariable pour la croissance de la masse monétaire pour rompre les anticipations inflationnistes engendrées par des politiques monétaires keynésiennes discrétionnaires par Milton Friedman. [...]
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