La politique monétaire consiste à réguler le niveau de masse monétaire en fonction de différents objectifs. Mener une politique monétaire suppose qu'on en attende certains résultats. Ainsi, les analyses théoriques de la monnaie rejaillissent sur l'existence et la forme de la politique monétaire. En effet, dès que les conjoncturistes décèlent un ralentissement de la croissance ou une menace de reprise d'inflation, les milieux financiers, mais également les entreprises, scrutent la réaction des banques centrales. La manière dont la Réserve fédérale américaine ou la Banque centrale européenne y répondent témoigne de l'importance de la politique monétaire. A coups de baisse ou de relèvement d'1/4 de point de leurs taux d'intérêt, les banques centrales espèrent enrayer le ralentissement conjoncturel ou limiter les tensions inflationnistes. On peut toutefois se demander si la politique monétaire est contrainte.
[...] Ainsi, ce choix est lié à leur efficacité. Celle-ci dépend très largement de l'organisation du système monétaire et financier. Sans se lancer dans de longs développements, il faut savoir qu'on distingue aujourd'hui traditionnellement les économies de marché de capitaux et les économies d'endettement. II) qui doit faire face à des contraintes de différentes natures A. La politique monétaire est contrainte par des règles institutionnelles à l'échelle internationale Au cours des années 1990, l'Europe s'est engagée dans la voie de l'Union économique et monétaire (UEM). [...]
[...] Si les capitaux circulent librement la politique monétaire influence le taux de change. Si un gouvernement veut maintenir son taux de change fixe sa politique monétaire est largement asservie à cet objectif : elle n'est plus autonome (non Si les capitaux circulent librement et si les politiques monétaires restent autonomes les monnaies qui fléchissaient ne reposaient pas sur la seule Banque Centrale du pays concerné, mais aussi sur celles des monnaies qui s'appréciaient : taux de change ne peuvent être fixes (non On ne peut avoir autonomie des politiques monétaires et fixité des changes que si la liberté de circulation des capitaux est très entravée (non 3 : contrôle des changes). [...]
[...] En effet, alors que celles-ci sont rattachées soit au dollar soit à l'euro leurs politiques monétaires, elles, se voient contraintes par le SMI. Il est soit flottant, mais surveillé entre les grandes monnaies (dollar, euro, yen), soit fixe mais ajustable pour les autres. À noter que cette contrainte s'exerce sur les pays ouverts à la circulation des capitaux, moins dans les autres pays (pays émergents) B. La politique monétaire est également contrainte par éléments d'ordre non monétaire La conduite de la politique monétaire est rendue difficile par les quatre principaux facteurs suivants: - Manque d'information : L'une des difficultés de la politique monétaire est due à un manque d'informations qu'elles soient compétentes ou pertinentes sur l'évolution de l'économie. [...]
[...] On peut donc se demander si une politique monétaire est nécessairement utile ou encore si elle est efficace ou néfaste pour l'économie d'un pays. [...]
[...] Le passé a une influence pour la politique monétaire actuelle, mais aussi future. Cela signifie que l'inflation et l'utilisation des capacités de production ne réagissent aux variations de taux d'intérêt qu‘avec un certain retard. - Événements imprévus : Le hasard est également un facteur qui a une incidence non négligeable sur le développement d'une économie. Des événements imprévus peuvent survenir à tout moment et ainsi influencer l'économie. On parle de choc car ils agissent de façon négative ou positive sur l'économie. [...]
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