La politique monétaire est l'ensemble des moyens mis en oeuvre, par la banque centrale du pays, pour agir sur l'évolution de la masse monétaire. Elle a pour objectif d'adapter le mieux possible l'offre de monnaie du système bancaire aux besoins des agents économiques en vue d'obtenir la régulation de l'activité qui déboucherait sur une croissance sans inflation et riche en emplois (...)
[...] Il existe deux types de politique monétaire : la politique monétaire expansionniste et la politique monétaire restrictive. C'est la banque centrale qui détermine le niveau des taux d'intérêt et, par ce biais, accroît (on parle de politique monétaire expansionniste ou accommodante), ou réduit (on parle alors de resserrement ou de politique monétaire restrictive) les liquidités circulant dans l'économie. Les mutations de l'économie sont à l'origine d'un questionnement quant à la manière dont devrait être élaborée la politique monétaire. La banque centrale Américaine, est parfois présentée comme un modèle : à l'objectif de stabilité des prix, s'ajoute celui de la croissance et du plein-emploi ; et elle réagit avec force et rapidité aux changements de la conjoncture économique. [...]
[...] B Engagement d'une politique monétaire restrictive dans le combat contre l'inflation. Au cours des six dernières années, la Fed, a dû également faire face à un tout autre problème : celui de l'inflation. En effet, depuis 2004 mais aussi de 2000 à 2001, la banque centrale Américaine à dû dompter les pressions inflationnistes. Ainsi, en 2004, elle se trouve face à un dilemme : il s'agit de conduire une politique monétaire plus neutre et de contenir le retour de l'inflation alors même que la reprise économique apparaît encore fragile. [...]
[...] La déflation ne s'applique donc pas à l'économie américaine. Mais, une désinflation continue comme celle qui a pu être observée entre 2000 et 2003 présente des risques proches de ceux de la déflation. Le principal de ces risques est qu'à mesure que le niveau de l'inflation baisse, la politique monétaire est susceptible de perdre de son efficacité. Entre 2001 et 2004, l'économie a subi deux types de chocs qui ont accentué le risque de pressions déflationnistes. Un choc positif sur la productivité a entraîné une baisse du coût du travail, qui a aboutit à une baisse des prix. [...]
[...] Enfin, des déséquilibres internes à l'économie des Etats-Unis, décelés déjà depuis quelques années, ont également constitué un puissant facteur de ralentissement. Néanmoins, le déclin de l'économie n'était pas d'une ampleur assez suffisante pour mériter le nom de récession. Ce n'est qu'au lendemain des attentats du 11 septembre que le terme a semblé adéquat. L'évolution du taux de croissance au cours de 2001 en apporte la preuve : il est passé de 0,8 à entre le 1er et le 3ème trimestre. Il est clair que les évènements ont amplifiés la contraction et ont probablement contribué à transformer cet épisode en récession. [...]
[...] A - Objectif de soutien à l'activité : réaffirmation du rôle de la Fed dans la résolution des crises. La période 2001-2004 est considérée comme une période de crise à double titre. En effet, elle débute par un retournement cyclique (l'année 2001 marque le passage dans une phase de récession) et la situation géopolitique de l'époque a également accentué le repli de l'économie. Ainsi, la poursuite de l'objectif de soutien à l'activité par la Réserve fédérale s'est traduite par son action face au risque de crise financière et face à la récession le retour du cycle et les incidences de la situation géopolitique. [...]
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