Les politiques économiques européennes sont devenues centrales pour la vie sociale et politique de l'Union européenne. Les enjeux et les défis qu'elles posent concernent tous les citoyens des pays membres, et au-delà, tous les pays susceptibles de participer à « l'ambition de notre génération » comme l'affirmait jadis Robert Schuman, c'est à dire à la construction européenne.
Une politique économique est à la frontière entre l'action politique et la théorie économique. Concrètement, elle est menée par une entité publique en vue d'agir sur l'économie au nom de l'intérêt général. Par l'intermédiaire de la théorie économique, les pouvoirs publics ont un certain nombre d'instruments, afin d'atteindre des objectifs qui sont la traduction en termes économiques de leurs finalités politiques.
La politique économique repose sur des théories économiques d'inspiration variée et parfois contradictoire, liée aux convictions politiques et idéologiques de ceux qui l'élaborent. Initialement conçue comme un outil de pilotage de la conjoncture, elle produit aujourd'hui des effets plus incertains, et on a pu croire à la « fin des politiques économiques » dans une économie mondialisée, et de plus en plus libérale. Pourtant, les difficultés économiques actuelles offrent de nouvelles perspectives à l'action publique.
[...] Résultats bénéfiques pour l'ensemble des membres. Exemple = Multiplication par 10 des échanges d'acier entre 1953 et 1970, alors que la production n'a été multipliée que par 2,5. Le Traité de Rome adopté en mars 1957 marque le passage progressif à un marché commun européen et institue la Communauté Economique Européenne. Son but est de promouvoir une croissance économique équilibrée, un relèvement du niveau de vie et des relations plus étroites entre les pays. - Crée entre les 6 pays une union douanière qui signifie que si les barrières douanières sont supprimées entre les pays membres, la CEE crée aussi un Tarif Extérieur Commun à ses frontières. [...]
[...] Cette politique prend la forme de politiques industrielles, commerciales, ou de la concurrence ; elle peut être sectorielle ou régionale/ Au nombre de ses moyens, on trouve l'investissement, la création d'infrastructures publiques, les subventions ou la réforme de la réglementation. D'autre part, il existe la politique conjoncturelle, qui vise à réguler l'activité à court terme pour garantir une croissance forte sans les déséquilibres que sont le chômage, l'inflation et le déficit extérieur. Cette politique économique prenant la forme de politiques monétaires, budgétaires, fiscales ou de change. La spécificité et la nouveauté de la construction européenne rendent complexe la présentation et l'analyse des politiques économiques européennes. [...]
[...] Concepts et mécanismes), Cahiers français 315 de juillet-août 2003, La documentation Française. - Comprendre l'économie ( 2. Problèmes et débats contemporains), Cahiers français 317 de décembre 2003; La documentation Française. - Les politiques économiques ,Cahiers Français - Introduction à l'économie, Jacques Généreux, janvier 2001; Editions du Seuil. - Des classiques aux néo-classiques; Alexandre Fernandez; Ellipses ; 1997. - 50 fiches pour comprendre les débats économiques actuels, 2007; Editions Bréal - La mondialisation et ses ennemis ; Daniel Cohen ; Editions Grasset ; 2004. [...]
[...] Dés lors les keynésiens préconisent d'utiliser la politique monétaire afin d'accroître la demande, la production et l'emploi. Cette théorie Keynésienne justifie de facto l'utilisation de la politique monétaire à des fins conjoncturelles. Or l'exemple américain de la FED montre que celle-ci a déjà été mise en œuvre afin de relancer ponctuellement la croissance économique. En 1978 lui ont été assignés comme objectifs le plein emploi, la stabilité des prix et la modération des taux d'intérêts à long terme Mais en alignant les objectifs de la BCE sur ceux de la FED, cela supposerait de la coupler avec la politique budgétaire, et évidemment, de ne l'utiliser que pour répondre à une insuffisance conjoncturelle de la demande. [...]
[...] mais contraintes - Mais alors, pourquoi avoir soumis ces politiques budgétaires nationales aux contraintes du Pacte de Stabilité et de Croissance (PSC) adopté en 1997 au sommet européen d'Amsterdam ? Le pacte stipule que les budgets publics nationaux doivent tendre à l'équilibre de Moyen Terme, et que les déficits publics nationaux courranta ne doivent pas dépasser du PIB, sauf circonstances exceptionnelles. C'est la règle dite des déficits publics excessifs dont le non respect déclenche, en principe, une procédure d'avertissement par la commission, sous forme de dépôt puis d'amende. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture