Durant le 20e siècle diverses politiques économiques ont été mises en place afin de corriger le fonctionnement des marchés des biens et services, du travail et des capitaux. Pendant « les 30 glorieuses », la croissance économique est très forte dans les pays industrialisés mais un problème majeur subsiste, celui de l'inflation c'est-à-dire au sens large une hausse continue du niveau général des prix. On assiste de plus, entre la fin des années 60 et le début des années 70, à une situation de stagflation du fait du ralentissement de la croissance. A cela s'ajoute le premier choc pétrolier de 1974 provoquant un effet boule de neige en raison d'une accélération de l'inflation par les coûts et un déficit extérieur des pays importateurs d'énergie.
Ainsi, dans les années 1980, des politiques restrictives de désinflation visant à réduire la croissance du niveau général des prix sans qu'elle devienne nulle ou négative ont été mises en place dans beaucoup de pays industrialisés.
[...] De plus cette politique de désinflation a créé un accroissement des inégalités sociales du fait de la mise en place d'une politique de désindexation des salaires. Cette dernière a engendré des progressions plus lentes et même des régressions des salaires réels, ce qui explique que le partage des revenus nationaux était donc plus favorable aux entreprises. A titre d'exemple, les revenus des ménages en France ont augmenté de entre 1982 et 1989 malgré que la richesse se soit accrue de 15%. [...]
[...] Cette amélioration de l'économie permet alors aux entreprises de payer moins cher leurs consommations intermédiaires, et donc de baisser leurs coûts de production. Dans ces conditions, elles peuvent alors se désendetter et améliorer leur taux de marge. Ainsi, cela peut leur permettre d'opter pour un accroissement de leur investissement autant sur le plan humain que matériel. De ce fait, les entreprises sont nettement plus compétitives notamment sur le marché mondial et la contrainte extérieure à tendance à disparaître, ce qui est source d'excédent commercial du fait d'un plus fort niveau d'exportation par rapport à celui des importations. [...]
[...] D'autre part, les fondements de la politique de désinflation visent à une certaine équité. En effet, les agents ayant des revenus fixes tel que les allocataires de minima sociaux sont désavantagés en période d'inflation par rapport aux agents ayant des rémunérations ajustables. Ainsi, les créanciers perdent de l'argent quand les taux d'intérêt nominaux de leur créance sont inférieurs au taux d'inflation, et à l'inverse cela va en faveur des débiteurs quand il achète à crédit. De ce faite des mesures appropriées ont été prises afin de lutter contre l'inflation. [...]
[...] De ce fait, la politique de désinflation n'est pas favorable à une reprise de l'économie, car les effets négatifs qu'elle crée tendent à ramener l'activité économique à un «équilibre de sous-emplois». On peut se poser alors la question de savoir si l'inflation est une composante essentielle pour retrouver une situation économique de croissance . Bibliographie indicative Les limites des politiques de désinflation compétitive (Document d'étude) de Patrick Artus (Broché - 1993) Désinflation par la politique monétaire ou désinflation par la politique de change ? [...]
[...] D'où la nécessité de contrôler l'évolution de la masse monétaire. Ainsi, durant le 20ème siècle diverses politiques économiques se sont vu être mises en place afin de corriger le fonctionnement des marchés des biens et services, du travail et des capitaux. Pendant les 30 glorieuses la croissance économique est très forte dans les pays industrialisés mais un problème majeur subsiste qui est celui de l'inflation, c'est-à-dire au sens large une hausse continue du niveau général des prix. On assiste, de plus entre la fin des années 60 et le début des années 70, à une situation stagflation du fait du ralentissement de la croissance. [...]
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