Face à la crise économique à laquelle nous sommes confrontés, l'Etat se doit d'intervenir afin de réguler l'économie. Ceci est rendu possible par les politiques menées par le gouvernement et par l'allocation d'un budget à l'Etat. Dans le cadre de la politique budgétaire, l'Etat intervient dans divers secteurs afin d'agir directement sur la conjoncture.
L'Etat est à la fois collecteur et « redistributeur » de richesse, ce qui implique une influence sur le pouvoir d'achat. Néanmoins, on ne peut pas être trop optimiste quant au rôle de l'Etat et il est important de tirer des enseignements des échecs connus par le passé. Dans ce cadre, il convient de s'interroger sur l'efficacité de la politique budgétaire comme moyen de contrer la crise.
Avant de poursuivre notre développement, il est intéressant de définir les principaux mots clés permettant une meilleure compréhension. Une "crise économique " est un profond bouleversement de la situation économique d'un pays. Une crise économique a des répercussions très larges qui se traduisent souvent par une montée du chômage, la faillite d'entreprise et souvent par des baisses de salaires et de pouvoir d'achat. La crise c'est aussi un effondrement de la monnaie, une baisse importante de la croissance puis une récession.
Le "budget de l'Etat" est une loi votée chaque année et autorisant l'Etat à prélever certaines ressources et à dépenser ces ressources d'une manière prévue précisément par la loi.
La "politique budgétaire " est l'ensemble des mesures ayant des conséquences sur les ressources ou les dépenses inscrites au budget de l'Etat, et visant directement à agir sur la conjoncture.
[...] Exemple du multiplicateur keynésien : Variation production = k x variation de l'investissement où k = et c = propension marginale à consommer Pour une propension marginale à consommer égale à 0,8 (80 un investissement additionnel de 100 euros va générer une augmentation de la production de 500 euros : 100 x = 100 x 5 = 500 On peut adresser des critiques au multiplicateur keynésien : Les effets sont positifs à court terme, mais s'estompent rapidement et peuvent même devenir négatifs sur le moyen terme. Dans le cas d'une économie ouverte, l'effet positif est fortement amoindri, en effet, il faut tenir compte des importations. La formule théorique change donc : Pour une économie fermée = k1.∆I k2.∆T Avec = croissance économique = variation de l'investissement = variation de l'imposition k1 = multiplicateur d'investissement k2 = multiplication d'imposition Pour une économie ouverte = k1.∆I k2.∆T - Avec = variation des importations L'état dispose d'un budget ainsi que d'outils économiques pour contrer la crise. [...]
[...] Cependant, le budget de l'Etat ne peut pas répondre à tous les problèmes économiques. Il y a des complexités dont il faut tenir compte, mais aussi une coordination entre Etats européens à respecter. Il faut souligner le fait que la politique budgétaire et la politique monétaire sont étroitement liées. Elles forment ensemble le policy-mix. Il serait intéressant d'approfondir les deux grandes règles de la coordination politique budgétaire/politique monétaire, à savoir, la Règle de Tinbergen et la Règle de Mundell. [...]
[...] Une partie des effets est alors perdue et la politique budgétaire contribue à relancer l'économie des pays voisins. Avec la crise de 2008, beaucoup de pays mènent des politiques de relance pour réduire l'ampleur de la crise économique : 14 octobre 2008 : Australie milliards de dollars 30 octobre 2008 : Japon milliards de dollars 5 novembre 2008 : Allemagne milliards de dollars 9 novembre 2008 : Chine milliards de dollars (sur deux années) 10 novembre 2008 : Etats-Unis milliards de dollars 24 novembre 2008 : Royaume Uni milliards de dollars 26 novembre 2008 : Belgique milliards de dollars 4 décembre 2008 : France milliards de dollars (soit 26 milliards d'euros) Le déficit de l'Etat encore plus important que prévu en 2008 Le manque à gagner en matière de recettes fiscales pour 2008 devrait atteindre 10 à 12 milliards d'euros. [...]
[...] La direction du budget analyse les résultats, les objectifs et les attentes antérieures pour préparer les futures négociations. Ensuite, vient une première négociation entre le Premier Ministre, le ministre chargé du budget ainsi que les ministères où les montants alloués sont les plus importants. Le Premier Ministre envoie des lettres de cadrage aux ministres qui effectuent ensuite des propositions. Les réglementations de la Commission Européenne sont prises en compte durant cette première orientation. Les phases de négociations internes à l'administration se décomposent en trois parties. [...]
[...] La politique budgétaire : C'est l'ensemble des mesures ayant des conséquences sur les ressources ou les dépenses inscrites au budget de l'Etat, et visant directement à agir sur la conjoncture. Dans un premier temps, nous verrons que l'Etat dispose d'un budget et d'une politique budgétaire. Ensuite, nous nous intéresserons aux limites et contraintes qu'ils comportent. I L'état dispose d'un budget et d'une politique budgétaire Elaboration et répartition du budget de l'Etat Le budget de l'Etat est une loi, la Loi de Finances qui autorise l'Etat à prélever des impôts et des taxes pour ensuite les redistribuer aux différents domaines. [...]
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