Le 15 septembre 2008, la banque Lehman Brothers a fait faillite entraînant le monde dans une crise bancaire, suivie d'une crise financière pour enfin atteindre les économies mondiales. Les pays ne seront pas touchés de la même façon, les Etats-Unis avec le chômage, un ralentissement de l'activité en Chine, une hausse du prix des matières premières en Europe... Mais les symptômes généraux demeurent : le chômage ; la baisse de la croissance ; une diminution de la consommation et de l'investissement ; une augmentation du prix des matières premières et une diminution du pouvoir d'achat. Cela annonce donc une sortie de crise assez difficile.
Le premier levier d'action utilisé par les Etats a été celui de la politique monétaire (injection massive de liquidités des banques centrales pour éviter un crédit crunch (rationnement du crédit) et baisse des taux d'intérêt). Il y a eu des interventions massives et coordonnées des autorités publiques.
[...] Alors même si la France a vu sa dette publique augmenter le plus dans la zone euro (augmentation de 28 points) elle reste plutôt favorable par rapport aux autres pays de la zone euro dont la moyenne s'élève à À l'international, les chiffres explosent avec le Japon où la dette atteint du PIB sur la période. De plus, ce qui joue en faveur de la France (et de la Finlande), c'est qu'elle détient le plus d'actifs financiers dans ses administrations publiques. Effectivement, si la dette coûte des intérêts, avec ces actifs, la France perçoit des dividendes et des intérêts. Ce qui n'est pas inclus dans le traité de Maastricht. [...]
[...] La politique budgétaire reste contestée par les économistes classiques et néoclassiques, dont les monétaristes à l'image de Friedman, prônant l'émergence de l'inflation liée à la relance budgétaire. Partons de l'hypothèse d'une indexation des salaires sur les prix. Une inflation engendre donc une hausse du salaire, ce qui entraine une propension à consommer des ménages à la hausse, une illusion monétaire. Cependant, une nouvelle hausse des prix s'envisage due à la carence de l'offre de produits, suite à une stagnation de l'investissement malgré cette hausse de consommation. [...]
[...] Si l'on peut observer un essor de la demande publique, nous remarquons à l'inverse une baisse de la demande privée. Cet effet peut être nuancé lorsque le gouvernement décide de financer son déficit par l'épargne étrangère ; cependant avec un impact négatif sur les exportations par la hausse du taux de change que cette situation implique. On dit alors que la hausse du taux d'intérêt déprime la demande privée soit, la demande totale n'est pas modifiée par une hausse de la demande publique, mais sa composition est modifiée au détriment de la demande privée Deux facteurs peuvent être pris en compte pour observer l'effet d'éviction par la hausse des taux d'intérêt[14] : Premièrement, la hausse des taux d'intérêt engendre une nouvelle forme d'épargne, aussi appelée encaisses oisives n'étant pas disponible sur le marché des fonds prêtables, mais pas non plus forcément consommés. [...]
[...] Le coût de la dette Dès 2007[19] les banques sont intervenues dans le système et ont injecté massivement de la monnaie pour baisser le taux d'intérêt. En 2008, ce sont les gouvernements qui on agi pour aider les banques dans le besoin. Ils ont suivi cette action par la mise en place de vastes plans de relance pour étançonner l'activité. Mais cela enlise lourdement la dette publique. La dette publique de l'ensemble des pays de l'OCDE s'élève à du PIB en 2010, quand les dépenses publiques en atteignent et les recettes cela annonce donc un solde public négatif de Entre 2008 et 2009[20], la dette publique française a augmenté de près de 170 milliards d'euros. [...]
[...] Dans ce domaine, la conviction que = est encore plus contestable que = Réduire les dépenses de plusieurs dizaines de milliards comme le voudrait le gouvernement pourrait en revenir à augmenter le déficit. Car une réduction des dépenses pourrait enliser l'activité économique et ainsi freiner la reprise. Augmenter les prélèvements : Selon le président de la République, il est hors de question d'augmenter les prélèvements. C'est ce qu'il a fait depuis 2000. Il a réussi à les diminuer passant ainsi de à en 2008. Augmenter les impôts pénaliserait durement les ménages moyens qui souffrent déjà de la précarité et de l'emploi. [...]
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