En matière de politique monétaire, il faut distinguer deux types d'objectifs : les objectifs finaux des objectifs intermédiaires. Les objectifs finaux sont le plein-emploi, la stabilité des prix, l'équilibre de la banque centrale et la croissance économique...
Depuis le milieu des années 70 l'objectif de stimulation de la croissance a progressivement été abandonné, et les politiques monétaires des pays de l'OCDE se concentrent sur la lutte contre l'inflation et la préservation du pouvoir d'achat de la monnaie.
La réalisation de cet objectif requiert la fixation d'objectifs intermédiaires sur lesquels les instruments monétaires agissent plus directement : la croissance de la masse monétaire, le niveau des taux d'intérêt et la stabilité du taux du change.
Le choix des objectifs intermédiaires de toutes les politiques dépend de l'aptitude de chacune d'entre elles à respecter les conditions générales d'efficacité nécessaires pour atteindre l'objectif final.
Pour les pays participant à la troisième phase de l'Union Economique et Monétaire, les conditions d'exercice de la politique monétaire se sont sensiblement modifiées, dans la mesure où le choix des objectifs et des instruments est désormais du ressort de la Banque Centrale Européenne, mis en œuvre par les banques centrales nationales. Selon l'article 105 du traité de Maastricht " l'objectif principal du SEBC est de maintenir la stabilité des prix ".
Il convient donc, en fonction de l'objectif intermédiaire choisi d'influer plus particulièrement sur un instrument particulier, afin de pouvoir in fine atteindre l'objectif final qui aujourd'hui est principalement la stabilité des prix, notamment pour les pays participant à la troisième phase de l'UEM.
[...] Quels objectifs pour la politique monétaire? Introduction En matière de politique monétaire, il faut distinguer deux types d'objectifs : les objectifs finaux des objectifs intermédiaires. Les objectifs finaux sont le plein-emploi, la stabilité des prix, l'équilibre de la banque centrale et la croissance économique . Depuis le milieu des années 70 l'objectif de stimulation de la croissance a progressivement été abandonné, et les politiques monétaires des pays de l'OCDE se concentrent sur la lutte contre l'inflation et la préservation du pouvoir d'achat de la monnaie. [...]
[...] Les variations des taux d'intérêt nominaux de correspondent pas toujours aux taux d'intérêts réels, alors que c'est souvent les taux d'intérêts réels qui constituent un élément du canal de transmission de la politique monétaire (Friedman et Schwartz, 1963). Les prix d'autres actifs, outre ceux des instruments de dette à court terme, fournissent d'importantes indications sur l'orientation de la politique monétaire. La politique monétaire peut être extrêmement efficace pour relancer une économie déprimée, même si les taux d'intérêts à court terme sont déjà proches de zéro. [...]
[...] Un objectif important de la politique monétaire consiste à éviter les fluctuations non anticipées du niveau des prix, ce qui permettrait de justifier la stabilité des prix comme principal objectif à long terme de la politique monétaire. Les mouvements non anticipés du niveau des prix sont susceptibles de produire des fluctuations non anticipées de la production. II . et qui ont pour principal objectif final la stabilité des prix La plupart des banques centrales des pays de l'OCDE, y compris la BCE, ont comme objectif souvent unique la stabilité des prix, qu'elles cherchent à atteindre par le biais de la maîtrise de la masse monétaire, ou du moins d'u agrégat jugé pertinent (M3 par exemple pour la BCE). [...]
[...] La poursuite de l'objectif de stabilité des prix est-il toujours pertinent ? Pour atteindre un même objectif de stabilité des prix différentes stratégies ont été adoptées, avec des effets divers. Après la chute du système de Bretton Woods, plusieurs pays ont cherché à définir des objectifs de change, c'est-à-dire lier leur monnaie à la monnaie d'un pays à faible inflation afin de modifier les comportements nominaux des agents internes tout en important de la crédibilité monétaire (Giavazzi et Pagano [1988], ce qui a pour effet de diminuer le coût de la désinflation. [...]
[...] La Banque centrale considère un objectif de PIB nominal égal au taux de croissance réel à long terme de l'économie et manipule un instrument, agrégat monétaire ou taux d'intérêt, en fonction de l'écart observé entre l'objectif de PIB nominal et la valeur effective de ce dernier. Une règle de PIB nominal a pour objectif d'assurer à long terme la stabilité des prix : les prix réagissent plus lentement que les quantités à une impulsion monétaire. Cette différence dans les vitesses d'ajustement pourrait conduire à amplifier les fluctuations si l'on adoptait une règle directe de stabilité des prix. [...]
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