Depuis plusieurs années, les dépenses publiques sont en hausse. La France est fortement touchée par le déficit budgétaire, en effet dès 1945 le gouvernement va développer l'État-providence, c'est-à-dire intervenir activement dans les domaines économiques et sociaux. De ce fait, il a de nombreux postes de dépenses comme les différents minima et prestations sociaux, en accord avec la loi de Wagner : « plus un état est civilisé, plus l'intervention de l'état est nécessaire ». Cependant, des inégalités persistent. Nous pouvons donc nous demander si l'intervention de l'État-providence est vraiment efficace. Il s'avère qu'elle peut être nécessaire, mais qu'elle présente des limites.
[...] Mais elle présente des limites Nous allons constater les failles de l'intervention de l'état et expliquer les solutions proposées, notamment les thèses libérales. Les limites de l'intervention de l'état La redistribution des prélèvements obligatoires pour les prestations sociales est l'un des potes les plus déficitaires de l'état. En 2005, elles représentaient du PIB ; c'est 3,1 points de plus qu'en 1990. Malgré l'augmentation des dépenses, les difficultés sont toujours plus nombreuses pour certaines personnes de milieux défavorisés qui doivent aller se soigner ailleurs ou se passer de soins. [...]
[...] Ainsi, l'intervention de l'état est utile dans les domaines socio- institutionnels et économique, mais pas encore assez efficace. Les injustices sont nombreuses et soit la protection sociale ne couvre pas assez de personnes qui en auraient besoin, soit le minimum social versé n'est pas suffisant. Les libéraux prônent l'autosuffisance du marché sans contrôle de l'état, mais ceci ne réglerait pas le problème du déficit budgétaire. Une réforme est donc nécessaire, mais laquelle ? L'état pourrait créer un organisme indépendant chargé de réguler le marché et créer de l'emploi pour combler le déficit, mais pour financer ce nouvel organisme, il faudrait certainement trouver les fonds en empruntant à nouveau. [...]
[...] L'innovation est également un secteur que l'état protège avec des brevets. Fonction de redistribution Cette fonction consiste essentiellement à protéger les citoyens des risques sociaux. D'après Robert Castel, un risque social est un événement compromettant la capacité des individus à assurer eux-mêmes leur indépendance sociale. Pour ce faire, l'état a créé la sécurité sociale en 1945. Financée par les prélèvements obligatoires, la sécu rembourse essentiellement les consultations de médecins, frais d'hôpitaux et de médicaments aux citoyens ; et les couvre en cas d'accident. [...]
[...] Dans quelle mesure l'intervention de l'état se heurte-t-elle à des limites ? Depuis plusieurs années, les dépenses publiques sont en hausse. La France est fortement touchée par le déficit budgétaire, en effet dès 1945 le gouvernement va développer l'État-providence, c'est-à-dire intervenir activement dans les domaines économiques et sociaux. De ce fait, il a de nombreux postes de dépenses comme les différents minima et prestations sociaux, en accord avec la loi de Wagner : plus un état est civilisé, plus l'intervention de l'état est nécessaire Cependant des inégalités persistent. [...]
[...] Cependant, le déficit qu'elle cause est très problématique pour un état déjà endetté comme la France. Les fonds investis dans l'aide sociale se traduisent par une perte de compétitivité internationale, et l'état social est considéré comme une utopie. Le marché libre serait certes dangereux pour les personnes dépendantes des aides sociales, mais créateur d'emplois, tout du moins en théorie. De plus, la démographie actuelle complique encore les faits, car l'augmentation du nombre de retraités et la diminution du nombre de cotisants coutent encore plus cher à l'état. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture