inégalités, pauvreté, John RAWLS, Serge PAUGAM, SIMMEL, François DUBET, Denis CLERC, échelle sociale, redistribution sociale, égalité des places, égalité des chances, discriminations, principe de la méritocratie, Revenu Universel
Les problèmes liés à la pauvreté et aux inégalités, dans le monde ou au sein même d'un pays, nourrissent les débats publics. Les solutions proposées divergent beaucoup en ce qui concerne le niveau d'inégalité tolérable et la façon dont ce problème doit se résorber. Si dans nos sociétés industrielles et démocratiques les inégalités de libertés semblent être à bannir de toute évidence, le niveau des inégalités de conditions de vie et de revenus tolérables suscite encore beaucoup de débats.
[...] Pour l'égalité des places, on réduit les inégalités de revenus, de conditions de vie, d'accès aux services, de sécurité Pour l'égalité des chances, on prend appui sur le principe de la méritocratie et on lutte contre les discriminations pour plus d'équité. Pour reprendre la phrase de François DUBET, je peux soit abolir une position sociale injuste, soit permettre aux individus de s'en échapper sans mettre en cause ladite position L'auteur prend parti pour l'égalité des places plutôt que l'égalité des chances, car cette dernière justifie les inégalités même si elles laissent des personnes vivre dans le dénuement le plus total. [...]
[...] Limiter la misère et la pauvreté des uns en redistribuant les richesses pour limiter les inégalités, cela ne devrait pas faire le bonheur des uns, mais le bonheur de tous. Au niveau de la sécurité, du vivre ensemble, de la confiance, de la bienveillance, lutter contre ces phénomènes est bénéfique. Considérer que les pauvres sont des fainéants qui profitent du système ne peut rien résoudre, surtout si l'on sait que la fraude aux impôts sur le revenu et sur la fortune creuse plus le déficit que les fraudes qu'il peut y avoir pour les allocations chômage. [...]
[...] En France, si on a une politique de redistribution relativement efficace, l'ascenseur social est rouillé par l'école ne joue plus ce rôle. Elle ne gomme ni n'amoindrit la reproduction sociale. Cela rappelle l'expérience de l'homme qui, en reprenant une photo de classe de ses années d'école primaire, pouvait désigner sans se tromper ceux qui étaient revenus RMIstes sans les avoir revus depuis. Cette expérience est tragique puisque notre destin semble être fixé trop tôt, malgré l'accès à l'éducation. Pour conclure, nous pouvons dire qu'une société où il existe de trop fortes inégalités et une trop forte pauvreté n'est pas soutenable et durable. [...]
[...] Enfin, la pauvreté et les inégalités sont dangereuses de par le fait qu'elles peuvent empêcher de faire société SIMMEL souligne le fait que la pauvreté lorsqu'elle est marginale stigmatise les pauvres. Cela devient un phénomène honteux qu'il faut cacher. Lorsqu'elle est disqualifiante l'individu se retrouve refoulé de la sphère productive tombe bas dans l'échelle sociale et vie l'expérience de la déchéance sociale. Plus de la moitié des Français s'estiment pauvres ou estiment que leur position sociale pourrait très vite basculer dans la pauvreté, ce qui rend les individus méfiants entre eux. [...]
[...] En quelle mesure les inégalités sont-elles acceptables et quelles solutions s'offrent à nous pour remédier aux problèmes des inégalités et de la pauvreté ? Les problèmes liés à la pauvreté et aux inégalités, dans le monde ou au sein même d'un pays, nourrissent les débats publics. Les solutions proposées divergent beaucoup en ce qui concerne le niveau d'inégalité tolérable et la façon dont ce problème doit se résorber. Si dans nos sociétés industrielles et démocratiques les inégalités de libertés semblent être à bannir de toute évidence, le niveau des inégalités de conditions de vie et de revenus tolérables suscite encore beaucoup de débats. [...]
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