Construction européenne, croissance des pays membres, commerce mondial, Union européenne, intégration économique, libre échange, monnaie unique, marché européen, Union économique et monétaire (UEM), mondialisation, régulation européenne, Politique agricole commune (PAC), déficit public, principe de subsidiarité
Avec un marché qui représente plus de 40% du commerce mondial en 2008, l'Union européenne est la zone la plus intégrée au monde. Depuis la création de la Communauté économique européenne (CEE) en 1957, la place de l'Europe dans le monde n'a cessé de croître. Le but ultime des pères fondateurs étant d'instaurer et d'allier croissance économique et bien-être sur le "Vieux Continent", il est important de se questionner sur l'efficacité de cette intégration. L'intégration économique de l'Union européenne a-t-elle été un atout pour ses pays membres ? Dans une première partie, nous verrons que l'Union européenne est un grand marché qui favorise la croissance, puis dans une deuxième partie, nous étudierons le fait que l'encadrement de l'Union européenne est nécessaire pour éviter les crises.
La mise en place de l'Union européenne est le meilleur exemple d'intégration économique, car elle représente un grand marché intérieur. Par définition, l'intégration économique désigne le processus par lequel plusieurs économies nationales constituent un marché unique et dans lequel les barrières doivent être abolies. Bela Belassa établit une classification afin de définir le degré d'intégration des zones économiques. Elle repose sur le libre-échange, la suppression des barrières douanières, la mise en place d'un marché commun, mais aussi de politiques communes et enfin une monnaie unique. Nous pouvons donc ici affirmer que l'Union européenne est un espace pleinement intégré économiquement, car elle répond à tous ces critères.
[...] Dans quelle mesure la construction européenne a-t-elle favorisé la croissance des pays membres ? Avec un marché qui représente plus de 40% du commerce mondial en 2008, l'Union européenne est la zone la plus intégrée au Monde. Depuis la création de la CEE en 1957, la place de l'Europe dans le monde n'a cessé de croitre. Le but ultime des pères fondateurs étant d'instaurer et d'allier croissance économique et bien-être sur le "Vieux Continent", il est important de se questionner sur l'efficacité de cette intégration. [...]
[...] Si la création de trafic est supérieure au détournement de trafic, cela est le signe d'une intégration positive. D. Un marché attractif et compétitif Le marché européen est un marché très attractif, mais aussi très compétitif. Avec plus de 500 millions d'habitants, le premier PIB au monde milliards d'IDE sortants et près de 318 milliards d'IDE entrants, l'Union européenne est un lieu où les entreprises viennent s'implanter. Son nombre très important d'Investissements directs à l'étranger fait de l'Union européenne un espace très attractif. De plus, l'Union européenne est le premier fournisseur des États-Unis en termes de service. [...]
[...] La Banque Centrale européenne permet elle aussi de coordonner les politiques monétaires. Le principe de subsidiarité L'Union européenne intervient par domaine de compétence qui répond aux trois fonctions de l'État selon Musgrave : la fonction d'allocation, de redistribution et de subsidiarité. Il en existe quatre : la compétence exclusive agit sur la redistribution, la politique monétaire et la PAC. La compétence partagée agit sur la formation, l'éducation, la recherche et le développement, mais aussi la politique budgétaire et le marché des biens et services. [...]
[...] Comment l'Union européenne arrive-t-elle à se coordonner ? Le pacte sur la stabilité et de la croissance adoptée en 1997 limite le déficit public à du PIB et l'endettement à 60%. Il est important de limiter le déficit, car il est pour l'Union européenne facteur d'inflation. Or l'inflation risque de diminuer le pouvoir d'achat surtout celui des plus pauvres, mais aussi la consommation, la production et le solde extérieur. Tout ceci va engendrer une diminution de la croissance dans un cercle vicieux. [...]
[...] L'Union européenne est donc nécessaire dans la mesure où elle impose un cadre restrictif aux États membres afin de favoriser la croissance, la coordination et la convergence. Pour conclure, l'intégration économique de l'Union européenne est un véritable atout pour les pays membres, car elle permet de favoriser la croissance ou du moins d'essayer d'instaurer et d'allier croissance et bien- être à l'aide de politique. Mais le rôle des institutions européennes reste encore réduit et certains économistes pensent même à un "trop d'Europe". La principale limite de l'Union européenne reste aujourd'hui l'emploi et la croissance. [...]
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