Politique économique commune, zone hétérogène, Europe, gestion de l'inflation, zone euro, Etats membres, libre circulation des capitaux
Une union monétaire désigne un ensemble d'États ayant adopté une monnaie unique au sein d'une zone. Elle se caractérise par l'adoption d'une monnaie unique dans tous les Etats membres, une politique monétaire unique dans l'ensemble de la zone ainsi que la libre circulation des capitaux au sein de la zone.
La politique monétaire est l'ensemble des moyens mis en œuvre par une banque centrale pour agir sur l'activité économique par la régulation de sa monnaie. Cela passe donc par la définition d'un ou plusieurs objectifs et par celle des instruments qui permettront de les atteindre.
Dans le cas de la BCE, l'objectif est la stabilité des prix à la consommation avec un taux d'inflation à 2% et non de 0% au vu des ajustements des prix au sein de l'économie. Avant la crise de 2007, lorsque l'économie progressait de façon trop importante, la politique monétaire devenait plus restrictive. Dans ces cas-là où l'inflation risquait de s'accélérer, la banque centrale augmentait ses taux d'intérêt pour réduire la surchauffe. La situation inverse était également vraie où lorsque l'activité s'étiolait la politique devenait plus accommodante afin de faciliter la reprise.
Aujourd'hui la situation apparaît plus difficile, car malgré la réduction historique des taux d'intérêt de la BCE, l'activité économique ne repart pas.
[...] La deuxième raison de l'hétérogénéité de l'UE n'est donc pas un problème de désynchronisation majeure lors des chocs, mais lors des phases intermédiaires où sont nés des décalages dans la synchronisation des cycles économiques dû aux particularités économiques nationales. Après la crise : B. Croissance du PIB Comme nous pouvons le constater sur le graphique ci-dessus la Grèce et l'Espagne affichaient des taux de croissance supérieurs à ceux de l'Allemagne et de l'Autriche avant 2007. C'est ensuite, entre 2010 et 2012, que ces deux derniers ont connu des taux de croissance plus élevés tandis que l'Espagne et la Grèce connaissaient une reprise des plus difficiles due à une forte austérité imposée par l'Europe. [...]
[...] Il existe une relation inverse entre les taux d'intérêt et le prix des actifs, il y a un effet de levier : lorsque les taux d'intérêt augmentent, les actifs financiers ont tendance à diminuer, ainsi que la valeur des actifs financiers représentant l'offre de crédit. Par la baisse de la valeur des actifs, l'offre de crédit est moindre et les banques sont plus réticentes à accorder des crédits, il y a ce qu'on appelle une perte de confiance. Les prêteurs vont chercher à demander plus de garanties afin d'être certains d'être remboursés. [...]
[...] Ces différences sont perturbantes avec une politique monétaire unique et ceci amplifie l'hétérogénéité au sein de l'Union Monétaire. Un pays qui a une croissance nominale inférieure à la moyenne ne pourra pas corriger une politique monétaire restrictive commune avec une politique budgétaire expansionniste La zone euro est appropriée à une situation d'homogénéité des pays membres, seulement les différences (l'hétérogénéité) initiales des revenus et du niveau de prix sont impossibles à corriger, surtout que les investissements publics sont limités par la valeur de référence ( du PIB) du déficit budgétaire. [...]
[...] Comment mener une politique économique commune dans une zone hétérogène ? Introduction Une union monétaire désigne un ensemble d'États ayant adopté une monnaie unique au sein d'une zone. Elle se caractérise par l'adoption d'une monnaie unique dans tous les états membres, une politique monétaire unique dans l'ensemble de la zone ainsi que la libre circulation des capitaux au sein de la zone. La politique monétaire est l'ensemble des moyens mis en œuvre par une banque centrale pour agir sur l'activité économique par la régulation de sa monnaie. [...]
[...] Pour finir, nous tenterons de savoir si on peut, encore aujourd'hui, mener une politique monétaire unique et fiable au sein de l'UEM. Une définition du cycle classique largement acceptée par les experts est celle proposée par Burns et Mitchell [1946] selon laquelle les cycles d'affaires sont un type de fluctuations que l'on trouve dans les grands agrégats d'activité économique d'un pays [ ] : un cycle est constitué de périodes d'expansion qui ont lieu à peu près en même temps dans plusieurs domaines d'activité suivis de périodes de récession (C.Bouthevillain les cycles des grands pays industrialisés, des croissances plus proches, mais des zones déphasées. [...]
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