Marchés, financiers, bien être, social
Dès 2008, le rapport Stiglitz mettait en avant l'inadéquation existant entre les indicateurs habituellement utilisés pour mesurer les différents pans de l'activité économique et la question du bien être. De nombreux économistes considèrent en effet l'économie comme une science tendant à être une science dure, au contraire des sciences sociales, minimisant ainsi cet aspect au sein des indicateurs utilisés. Avec la question du rôle des marchés vis-à-vis du bien être social on retrouve cette problématique de comparaison de données vis-à-vis du bien être social, une notion par essence sujette à débat et à controverses.
Le bien être social pourrait être résumé comme étant la somme des intérêts et des valeurs d'une communauté vis-à-vis de ses différents champs, politiques, économiques et sociaux. Dans le cas précis des marchés financiers, on peut alors se demander s'ils satisfont aux rôles qui leur ont été donné, éclairant du même coup ces rôles et considérant qu'ils contribuent de facto au bien être social.
Si l'on reprend la définition de Hautcoeur, les marchés financiers « incluent l'ensemble des moyens par lesquels des instruments financiers (des créances en première approximation) sont échangés librement, que ce soit entre un prêteur et un emprunteur (le marché primaire) ou entre détenteurs de ces créances (le marché secondaire) ». Les acteurs qui le constituent sont divers, banques, institutions financières publiques ou privées ou encore institutions non financières. Ces marchés s'incarnent dans des bourses, Euronext, bourse de Tokyo ou Wall Street. On y distingue deux types de fonctionnements. Les order driven system dominent l'Europe et fonctionnent « à la criée » où les ordres de vente et d'achat sont centralisés, ce qui implique que le prix du titre échangé est en permanence remis à jour, le plus proche donc de sa « vraie » valeur. Les price driven system d'inspiration anglo-saxonne eux fonctionnent eux à partir d'un certain nombre d'opérateurs de marchés qui centralisent les offres d'achat et de vente et qui déterminent à partir de ces mouvements les prix à établir. Il faut retenir que l'instantanéité y est moins présente que dans le système d'order driven system puisque en même temps s'effectuent plusieurs transactions d'un même titre à un prix différent.
[...] Ces marchés s'incarnent dans des bourses, Euronext, bourse de Tokyo ou Wall Street. On y distingue deux types de fonctionnements. Les order driven system dominent l'Europe et fonctionnent « à la criée » où les ordres de vente et d'achat sont centralisés, ce qui implique que le prix du titre échangé est en permanence remis à jour, le plus proche donc de sa « vraie » valeur. Les price driven system d'inspiration anglo-saxonne eux fonctionnent eux à partir d'un certain nombre d'opérateurs de marchés qui centralisent les offres d'achat et de vente et qui déterminent à partir de ces mouvements les prix à établir. [...]
[...] On les nomme ainsi car ils forment des produits financiers qui dérivent d'un autre produit, en général une action, une obligation, un instrument monétaire ou matière première. Se créé alors au sein des marchés financiers des sphères où l'on échange de manière schématique la prise de risque, donnant donc la possibilité d'un profit généré par l'écart entre le risque réel spéculé pour t+1 et la vision du risque en situation marché sur lesquels naturellement les taux de rentabilité sont les plus élevés. [...]
[...] Celle-ci est homogénéisée et centralisée sur un même marché à partir de 1815, date à laquelle les dettes publiques du monde entier sont cotées sur les grandes bourses européennes que sont Londres et Paris. Aux grandes entreprises : La situation au XVIIIème siècle est donc la suivante, des Etats produisent des titres pour s'endetter sur les marchés financiers. Néanmoins les entreprises au sens où l'on les connait aujourd'hui (et qui diffèrent tant dans leur nature que dans leur tailles du commerce de grands bourgeois qui avait vu l'émergence des lettres de changes) ne sont pas encore présentes sur les marchés financiers. Le XIXème siècle va marquer cette apparition. [...]
[...] Renforcement des pouvoirs de l'Autorité européenne des marchés financiers qui pourra notamment « interdire certains produits, services ou pratiques dès lors que ceux-ci portent atteinte à la protection des investisseurs, à la stabilité financière et au bon fonctionnement des marchés » et qui contrôlera désormais plus étroitement les marchés dérivés des matières premières. Conclusion : Les marchés financiers ont donc un rôle essentiel dans le développement économique conditionnant le bien être social. Pour autant leurs limites intrinsèques appellent à une régulation globale encadrant tant l'aspect informationnel que les comportements non efficients. [...]
[...] La création d'un marché européen unique pour les opérations de gros. La sécurisation et la facilitation à l'accès aux marchés de détails. La modernisation des règles prudentielles et la surveillance. Sur les 42 mesures que comporte ce plan sont déjà adoptés et deux autres en passe de l'être. Les mesures déjà adoptées par la commission européenne : Le délit d'initié: Le délit d'initié consiste le plus souvent à acheter ou à vendre des titres sur la base d'une information qui expose le titre a une fluctuation importante mais dont on est le seul détenteur du fait de sa position vis-à-vis du titre (membre du conseil de direction de l'entreprise dont le titre est coté par exemple). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture