Lutte contre les déficits publics, France, Union européenne, PIB Produit Intérieur Brut, traité de Maastricht, crise des subprimes, dette des États, sanctions européennes, marchés financiers, politique budgétaire, quantative easing, critères de convergence de 1992
Le déficit public représente le surplus annuel de dépenses d'un État par rapport à ces recettes. Celui-ci ne doit pas dépasser 3 % du produit intérieur brut, selon les critères de convergence établis par le traité de Maastricht de 1992. Mais la crise financière des subprimes de 2007-2008 a obligé les États à s'endetter massivement et à augmenter leurs dépenses pour tenter d'enrayer les effets de la crise, creusant ainsi les déficits publics. Près de 10 ans plus tard, les États doivent-ils essayer de se conformer à ce critère ou continuer de soutenir leur activité économique ? Autrement dit, la lutte contre les déficits publics doit-elle être la priorité en France et dans l'Union européenne ?
[...] Le déficit alimente donc le cercle vicieux de la dette, qui fait donc continuellement augmenter le déficit. En voyant ces déficits augmenter, les marchés financiers peuvent décider de ne plus financer les Etats, ou le faire en imposant des taux d'intérêt plus élevés, creusant ainsi un peu plus le déficit (cas de la Grèce qui emprunte aujourd'hui à des taux quasi usuraires, allant jusqu'à II. L'objectif de la politique économique Pourtant, une lutte acharnée contre les déficits publics présente plusieurs limites, et l'objectif de la politique économique ne se trouve pas forcément là. [...]
[...] Le Quantitative Easing correspond donc à une politique monétaire accommodante, puisque la BCE s'engage à racheter tous les mois milliards d'euros de titres de dette pour soutenir l'activité économique. Aujourd'hui, la politique économique qui est menée cherche donc à stimuler la croissance du Produit Intérieur Brut en augmentant la demande globale. En effet, celle-ci compose la majeure partie du PIB. Les administrations publiques tirant leurs revenus de la taxation du PIB, c'est donc ce dernier qui est au centre de leur attention. [...]
[...] La lutte contre les déficits publics doit-elle être la priorité en France et dans l'Union européenne ? Le déficit public représente le surplus annuel de dépenses d'un État par rapport à ces recettes. Celui-ci ne doit pas dépasser du produit intérieur brut, selon les critères de convergence établis par le traité de Maastricht de 1992. Mais la crise financière des subprimes de 2007-2008 a obligé les États à s'endetter massivement et à augmenter leurs dépenses pour tenter d'enrayer les effets de la crise, creusant ainsi les déficits publics. [...]
[...] Si tous respectent ces critères, cela permettra à l'Union européenne de fonctionner efficacement et de renforcer sa position dans ce vaste village planétaire de Mac Luhan. De plus, un trop grand déficit augmente la dette des États, et celle-ci doit se maintenir en dessous des 60% du produit intérieur brut. En effet, la dette publique se compose de l'accumulation des déficits. Avoir trop de dettes est donc lié aux déficits et inversement. Par exemple, la France, en 2017, avait un déficit dépassant les de son produit intérieur brut. Elle était, pour cela, sous le coup de sanctions par les instances européennes. [...]
[...] Même si ce dernier est un problème qu'il est important de maitriser, il n'est et ne doit pas être au cœur des objectifs des politiques économiques. On constate donc que c'est la croissance et, à travers elle, les deux fléaux du monde moderne de Keynes, à savoir, le chômage et la répartition des richesses, qui doivent être au cœur des préoccupations des États. À ces conditions, les entreprises investiront et la consommation augmentera entraînant alors, une série de cercles vertueux entre ces éléments. [...]
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