L'intervention de l'État en matière économique a toujours donné lieu à de nombreux débats entre les économistes et les hommes politiques. Les libéraux préconisent une intervention minimale de l'État. Les collectivistes pensent au contraire qu'une intervention importante de l'État résout de nombreux problèmes. Quant aux keynésiens, ils estiment qu'à certains moments cette intervention peut s'avérer très utile, notamment pendant les grandes crises économiques.
[...] Après avoir montré le caractère irrégulier de la croissance, nous présenterons les différentes politiques pouvant être menées par les États pour soutenir l'activité économique. I. Les fluctuations de la croissance économique La croissance économique représente l'augmentation des richesses d'un pays sur une longue période. Elle correspond à un accroissement des quantités économiques globales (PNB, Pis . C'est un élément déterminant de la puissance d'un État. Elle repose sur des éléments divers appelés facteurs de croissance On distingue l'augmentation du travail, l'accroissement du capital, la hausse de la consommation, le maintien d'un niveau d'épargne permettant les investissements, le potentiel d'innovation, l'intervention de l'État dans la construction d'infrastructures ainsi que la nécessité d'une mentalité tournée vers le progrès. [...]
[...] Agir sur la demande constitue un autre levier efficace de la croissance. En matière de demande interne, la politique d'aide aux ménages par la hausse de certaines prestations et allocations sociales permet de maintenir un niveau élevé de la demande et, par conséquent, de consommation qui implique la production. Dans le même ordre d'idée, la hausse du SMIC a pour effet d'augmenter le pouvoir d'achat des ménages. En matière de demande externe, l'État peut favoriser les exportations par des mesures diverses (fiscalité, financement, assurance, aide à l'innovation). [...]
[...] Les gouvernements tentent de maîtriser la croissance en essayant de mener des politiques économiques adaptées. II Les politiques menées en faveur de la croissance Elles peuvent prendre des aspects très divers et permettent aux gouvernements d'agir sur les facteurs de la croissance. Il peut s'agir de politiques conjoncturelles menées sur le court terme (aides aux entreprises en difficultés) ou de politiques structurelles qui s'attachent à réformer profondément le système (réforme de la fiscalité). Agir sur les facteurs de production relève de plusieurs politiques. [...]
[...] Les gouvernements tentent de maîtriser la croissance en essayant de mener des politiques économiques adaptées. Conclusion Nous venons de montrer que la croissance était soumise à des fluctuations de nature et de durée très diverses et que l'État, notamment dans les moments de crise, tentait de maîtriser ce processus essentiel de l'activité économique. Il n'en reste pas moins que l'internationalisation réduit les possibilités d'intervention des États moindre et augmente les risques de crise, à moins que certaines réformes du système libéral ne soient effectuées dans le cadre de l'OMC (organisation mondiale du commerce). [...]
[...] Il existe plusieurs cycles analysés par les économistes en fonction de leur durée. Le cycle Kitchin se manifeste sur une durée de trois ans environ. Le cycle Juglar concerne les variations de l'activité économique sur 10 ans. Le cycle Kondratiev (30 à 40 ans) est le plus connu. Il repose sur l'apparition de technologies nouvelles (exemple : l'informatique aujourd'hui et les nouvelles énergies demain). Les trends ou tendances», appelés cycle Dupriez», sont des cycles longs. Ils durent environ un siècle. [...]
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