Ainsi le courant libéral ou classique, prône le libéralisme économique et l'abstention de l'Etat dans l'économie. Il faut promouvoir le laisser-faire et laisser les marchés s'auto-réguler par le biais de la main invisible chère à Adam Smith (...)
[...] Politique de stabilisation macroéconomique. Egalement appelée politique de rigueur ou d'austérité, la politique de stabilisation est constituée d'un arsenal de mesures afin de lutter contre l'inflation, conséquence de l'excès de la demande globale sur l'offre. La stratégie consiste à réduire cette demande globale par l'action des pouvoirs publics sur la masse monétaire et sur le budget en menant une politique économique restrictive (élévation des taux d'intérêt directeurs de la Banque centrale, diminution des dépenses publiques, augmentation de la pression fiscale) afin de réduire la liquidité de l'économie. [...]
[...] Ces deux facteurs ont nécessité et nécessitent l'intervention de l'Etat dans l'économie La doctrine interventionniste de l'Etat dans l'économie. Avec la crise de 1929, le modèle libéral basé sur le laisser-faire devenait caduc parce qu'il venait d'étaler ses limites notamment une crise de surproduction qui a fait plonger les marchés boursiers surtout WallStreet .L'auto-régulation du marché n'a pas eu lieu car l'offre ne créait pas sa propre demande comme le prétendaient les classiques en l'occurrence Jean- Baptiste SAY et qu'une crise de surproduction n'était pas impossible. [...]
[...] Justification de l'intervention de l'Etat en économie. A.1. Les déficiences du marché : le marché ne fonctionne pas toujours de façon à sauvegarder les intérêts de tous les agents, à assurer sa survie et à éviter des crises. C'est pourquoi l'Etat doit intervenir pour protéger les intérêts communs et assurer le fonctionnement optimal de l'économie. A.2. L'existence des biens collectifs : à côté des biens privés qui sont l'objet de l'économie marchande, il existe des biens dits collectifs ou publics qui ont les caractéristiques suivantes : une fois produits, ils profitent à tous les usagers de la même façon sans que la consommation de l'un puisse préjudicier celle de tous les autres. [...]
[...] Les politiques structurelles de type libéral Ces politiques ont pour but de favoriser un meilleur fonctionnement des marchés et le désengagement de l'Etat .En effet, l'Etat cherche à alléger son emprise sur l'économie par la déréglementation (libéralisation des prix en 1986, suppression de l'encadrement du crédit en 1984, suppression de l'autorisation administrative de licenciement, suppression du contrôle des changes en 1986) et par les privatisations pour rendre les entreprises plus productives et plus rentables en les soumettant à la concurrence. C'est dans cette catégorie qu'il faut classer les politiques d'ajustement structurel qui ont été menées par le FMI et la Banque Mondiale dans les Pays en Voie de Développement (PVD) . B.2. [...]
[...] La fonction de redistribution. Les répartitions primaires des revenus et de la richesse nationale ne satisfont toujours pas aux principes de la justice et de l'équité sociale. D'où le rôle de l'Etat de devoir restaurer cette justice et cette équité sociale en agissant dans l'économie par la fiscalité et les transferts (subventions, prestations sociales, RMI). Il y a deux types de redistribution : horizontale et verticale. La redistribution est dite verticale quand l'Etat redistribue en faveur des agents économiques défavorisés par la répartition primaire ; en revanche, cette redistribution est horizontale quand elle représente les transferts entre agents : par exemple on prend aux riches pour donner aux pauvres ; les bien-portants financent les soins de santé des malades. [...]
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