Alexis de Tocqueville, grand libéral du XIX ème siècle disait : « Le plus grand soin d'un bon gouvernement devrait être d'habituer peu à peu les peuples à se passer de lui ». Effectivement, les individus devraient ne pas être assistés par l'Etat, mais nous pouvons nous poser la question suivante : qu'en est il de l'intervention de l'Etat au niveau économique et social ? Quant l'Etat va mal, c'est en fait son peuple qui va mal ! Nous pouvons ainsi nous poser une deuxième question : Faut il plus ou moins d'interventionnisme de L'Etat dans l'économie, et plus particulièrement dans les économies de marché ? L'économie de marché est une organisation économique qui fait confiance aux lois de marché pour réguler les activités économiques ; les économies de marché sont souvent associées au libéralisme (courant de pensée datant XVII ème et XVIII ème siècles, sous l'influence des philosophes des Lumières, principalement britanniques (John Locke, David Hume, Adam Smith) et français (Turgot, Condillac, Montesquieu)) ; dont la principale idée est une intervention minimale de l'Etat.
[...] L'économie de marché est une organisation économique qui fait confiance aux lois de marché pour réguler les activités économiques ; les économies de marché sont souvent associées au libéralisme (courant de pensée datant XVIIe et XVIIIe siècles, sous l'influence des philosophes des Lumières, principalement britanniques (John Locke, David Hume, Adam Smith) et français (Turgot, Condillac, Montesquieu)) ; dont la principale idée est une intervention minimale de l'Etat. Les pays à économie de marché regroupent les pays développés comme ceux d'Europe, d'Amérique et d'Asie du Sud-Est. Mais un autre courant de pensée, si oppose celui de John Maynard Keynes, économiste et un mathématicien britannique du XXe siècle. Le keynésisme défend une grande intervention de l'État dans l'économie, il ne croit pas à l'équilibre naturel des marchés. [...]
[...] Cependant, à partir du XIX° siècle, la nécessité d'une intervention de l'État est réapparue notamment avec le keynésisme. A Une intervention minimale de l'État 1 L'État Gendarme et Etat protecteur : Au XIII ème siècle, Adam Smith définit comme État Gendarme, un État Minimal qui remplit les fonctions régaliennes : l'armée, la police, la justice et l'administration. En d'autres termes, il lui faut assurer les libertés individuelles, la défense nationale, l'accès au territoire national et le respect des règles économiques.De plus, cet État Gendarme s'est doublé d'un Etat Protecteur, prenant en charge les biens collectifs que ne peuvent gérer les individus (ex : battre la monnaie, l'éducation, la culture, l'aménagement du territoire ) ; mais aussi corrigeant certains effets nocifs dans divers domaines avec un certain nombre de réglementations (sécurité routière, environnement, ) Le libéralisme et le néolibéralisme : Le libéralisme est un ensemble de courants de pensée prônant la liberté et l'individu.Au niveau économique, les libéraux souhaitent une intervention minimale de l'État. [...]
[...] Si les citoyens veulent moins d'interventionnisme dans les économies de marché, ils optent pour plus d'États pour assurer une certaine cohésion et équité sociales. Une commission canadienne avait d'ailleurs souligné, dans les années 80, que les facteurs structuraux nationaux et institutionnels représentent également des déterminants majeurs à l'essor de sociétés compétitives La troisième voie : Tony Blair s'appuie en particulier sur les propositions du sociologue Anthony Giddens, auteur de La Troisième Voie Pour lui, la troisième voie, c'est celle entre le libéralisme thatchérien et la démocratie socialiste. [...]
[...] Peut-être une réglementation plus structurée au niveau de l'intervention d'un État sur les marchés. Mais si les pays riches se sortent plus ou moins mal bien des crises, quelle solution choisir pour les pays pauvres et en voie de développement ? [...]
[...] Keynes ne croit pas en la main invisible d'Adam Smith (autorégulation de l'économie par les mécanismes naturels des lois du marché). L'Etat doit donc intervenir en tant qu'agent régulateur, car le capitalisme livré à lui-même ne peut que conduire à des crises plus ou moins importantes. La base de la pensée de Keynes est qu'il faut considérer la demande effective (constituée par la consommation et l'investissement) comme un déterminant du niveau de production et de l'emploi la Théorie générale de Keynes en 1936). [...]
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