Tout en suivant les principes des écrivains antillais de la Créolité, comme D. Maximin ou P. Chamoiseau et E. Glissant, l'identité caribéenne est née de la rencontre de quatre continents formant le carrefour des îles caraïbes. Les apports de l'Afrique, de l'Amérique, de l'Europe et de l'Asie sont la base sur laquelle l'identité caribéenne se construit.
Mais si cette identité est issue d'un brassage de cultures et de traditions venues des quatre coins du monde, elle a dans chaque île de la zone caraïbe, selon son passé de colonisé, ses spécificités. Ainsi, dans les Antilles-Guyane, la culture française est très accentuée. Souvent rejeté, parfois nié et souvent dévalorisé, l'héritage français a son importance tout autant que ce qui nous vient de l'Afrique et des Indes.
Prenons comme exemple le conteur créole : il se veut « héritier du griot et du troubadour ». Si la France n'avait eu aucune influence sur les Antilles françaises, alors elle n'aurait pas été les îles qu'elles sont aujourd'hui.
Ce qu'il est important de comprendre, c'est que l'identité créole est conçue comme un fruit qui se nourrit de toutes les gouttes d'eau qui ont pénétré les racines de son arbre. Elle serait ainsi le produit des métissages imposés, et des désirs de liberté. Et pour D. Maximin, elle est aussi le produit « des expériences douloureuses de la traite négrière, de l'esclavage et de l'aliénation, subies par ces populations, le sentiment vivificateur du désir de liberté, de la lutte et la résistance par amour de vivre libre ».
L'identité caribéenne n'est pas qu'elle que chose de fixe, elle évolue en prenant appui sur le passé difficile de ses peuples, pour les faire renaitre de leur déracinement, tout comme les arbres s'édifient après les arrachements.
[...] Les autres ont espéré en priant, croyant à la vie après la mort : Monde africain, nous avons fréquenté les misères, nous mourrons pour renaitre L'océan (lieu de sépulture des esclaves morts) et les prières (appels de détresse) sont symboliques dans le sens où ce sont deux lieux extrêmes. En effet, le 1er symbolise une vie achevée et le 2nd, la promesse d'une autre vie (Daniel Sibony, Le patrimoine. Un lieu d'être autrement Finalement, ce passage du milieu, cette traversée des océans - de l'Afrique, qui marque le commencement, vers l'Amérique, qui marque la fin de la traversée mais pas de la misère - met en avant le bateau négrier. Il est devenu par la force des choses un patrimoine significatif. [...]
[...] Louverture à B. Obama Thème 1. Des îles a rêver Tout en suivant les principes des écrivains antillais de la Créolité, comme D.Maximin ou P.Chamoiseau et E. Glissant, l'identité caribéenne est née de la rencontre de quatre continents formant le carrefour des îles caraïbes : Les apports de l'Afrique, de l'Amérique, de l'Europe et de l'Asie sont la base sur laquelle l'identité caribéenne se construit. Mais si cette identité est issue d'un brassage de cultures et de traditions venues des quatre coins du monde, elle a dans chaque île de la zone caraïbe, selon son passé de colonisé, ses spécificités. [...]
[...] Clairement, ce que je comprends, et que tous devraient comprendre, c'est qu'il faut dépasser le concept de Négritude (A. Césaire, L.S. [...]
[...] Thème 5 : 1802, L'épopée guadeloupéenne, les noirs qui ont fait la France Le marronnage dans l'imaginaire caribéen. Etymologiquement, le terme de marron vient de l'espagnol cimarrón (vivant sur les cimes). C'est un mot emprunté aux Arawak et qui désigne des animaux qui, domestiques, retournent à l'état sauvage. A partir de 1540, ce terme désigne les esclaves fugitifs : Le marronnage était le nom donné à la fuite d'un esclave hors de la propriété de son maître en Amérique et aux Antilles, à l'époque coloniale. [...]
[...] Il devient directeur de la scène nationale de Guadeloupe, puis directeur du Prisme à Saint-Quentin-en-Yvelines. En 2001, il crée sa propre structure indépendante, Quai des arts pour promouvoir avec ses amis musiciens, danseurs, vidéastes, hommes de théâtre, une compagnie multidisciplinaire. En 2004, c'est à l'occasion d'un projet dramaturgique, Vénus et Adam qu'il obtient le premier prix Beaumarchais- ETC pour l'écriture théâtrale contemporaine. Il s'assume alors comme écrivain, de manière définitive. Une voie tracée par lui-même depuis longtemps, mais qu'il n'accepte d'emprunter que l'âge de la maturité venu. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture