La France semble s'engouffrer depuis maintenant plusieurs années dans une situation économique de plus en plus fragile. Elle fut notamment frappée de plein fouet en 2008 par une crise économique qui l'affecta conséquemment. C'est dans cette atmosphère économique tendue que le gouvernement de M. Sarkozy et lui-même ont décidé en 2010 de lancer une mesure conséquente dans l'optique de relancer la croissance économique du pays, qui prit le nom de « Grand emprunt » ou encore d' « Investissements d'avenir ». On peut dès lors se demander pourquoi avoir recourt à un emprunt supplémentaire ?
[...] La dette publique découlant de cet emprunt pourra s'élever en dessous de 2 points de PIB. De plus, cet investissement massif opéré au travers du grand emprunt devait permettre de générer une augmentation moyenne de la croissance du PIB de par an, et ce, au cours des dix prochaines années. De plus, on constate que ce moyen d'action présente des risques liés à la dette publique. En effet, nous pouvons nous demander si le niveau de la dette publique n'est-il déjà pas suffisamment élevé pour que l'on le creuse encore davantage ? [...]
[...] Il apparaît que l'Etat, pour «dopper efficacement sa croissance, devrait investir par an et ce, au cours des trente prochaines années, l'équivalent du grand emprunt pour aboutir selon Olivier Ferrand à une augmentation concrète et durable de la croissance économique. Car le grand emprunt ne semble en réalité n'être qu'une réponse ponctuelle en part faisant au problème de destruction du capital. Toutefois, l'insuffisance de cette mesure semble réelle, car il faudrait que la France consacre chaque année un à deux points de PIB dans les investissements d'avenir. Il faudrait donc investir l'équivalent d'un grand emprunt chaque année dans les 30 prochaines années. [...]
[...] La disponibilité immédiate de cette somme permet de ne pas agir négativement sur les administrations publiques puisque leurs dettes ne se verront pas augmentées. Certains voient même dans cet investissement d'avenir un emprunt qui s'autofinancerait. Car comme nous l'avons évoquait précédemment avec une augmentation de la croissance du PIB estimée à par an, cela signifie que d'ici dix années le PIB serait boosté de ce qui occasionnerait environ de PIB de recettes fiscales et sociales supplémentaires, soit quasiment le montant des investissements initiaux. [...]
[...] Bibliographie : - Macroéconomie Olivier Blanchard et Daniel Cohen - Comment relancer l'économie? Sandra Moatti Alternatives Economiques Pratique 038 - avril 2009 - "Le grand emprunt ne suffira pas à remettre la France sur les rails", L'Express - Le grand emprunt en question(s) Alternatives Economiques 285 - novembre 2009 - Pourquoi le PS est contre le grand emprunt L'Express - 25 milliards d'euros ont déjà été engagés Les Echos, no France, mercredi 21 mars 2012, p - Les investissements d'avenir du Grand emprunt ont . [...]
[...] Le point central sur lequel le gouvernement se devait d'agir selon les socialistes résidait plutôt dans les problèmes liés aux niches fiscales. Outre cela, nous pouvons lire un rapport critique du Grand Emprunt rendu public par l'OCDE. Selon les termes de ce rapport, "Une telle mesure risque d'être pro cyclique, dans la mesure où elle interviendra trop tard pour contribuer à la reprise et rendra encore plus difficile l'indispensable assainissement des finances publiques". Ainsi, les effets du Grand Emprunt sur le long terme semblent ne pouvoir satisfaire les attentes espérées lors de sa mise en place. [...]
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