Dissertation de Géopolitique/Histoire économique (prépa HEC) consacrée aux effets de la mondialisation sur les sociétés depuis les années 70'.
[...] Ces changements vont aussi dans le sens d'une concentration automatique des différentes branches industrielles et tertiaires. Cette ouverture mondiale des marchés conduit non pas à un monopole permanent des entreprises mais bel et bien à des monopoles provisoires qui sont absolument multinationaux. C'est le cas par exemple des avions Airbus, dont les taules fabriquées en Scandinavie sont alliées à des moteurs d'Europe Occidentale. Un autre exemple significatif de cette manutention est celui des équipementiers de la Silicon Valley qui fournissent en nanotechnologies les entreprises de pointe du monde entier. [...]
[...] Ainsi, nous allons maintenant traiter des différents changements induits par la mondialisation, les contestations naissantes que cela pose et les problèmes idéologiques qui émergent peu à peu. La mondialisation peut en effet être considérée comme une perte d'un certain sentiment social (mais ceci est tout de même très relatif). La recherche constante de rentabilité que supposent les interactions du commerce international met en effet de côté le bien être du travailleur. Sous Thatcher, le gouvernement ne cède pas aux grèves et poursuit son objectif économique. [...]
[...] Plus largement, à l'échelle du monde est désormais présent le rôle fondamental (exception française faîtes) des financements des multinationales, grâce à la Bourse, dont les crises (celle des pays asiatiques par exemple, 97-98) sont les témoins désormais omniprésents de la dangerosité des spéculations trop importantes. Ce système de financement international est la cause contemporaine de l'augmentation dans les sociétés industrielles des gestionnaires-boursicoteurs au détriment des investisseurs-entrepreneurs. Le problème fondamental induit par une telle situation est que les entreprises, nationales ou multinationales, peinent à trouver des financements stables et à long terme dans ce nouveau marché mondial des capitaux. [...]
[...] En effet, défendant la protection de l'environnement (Greenpeace) ou les droits des paysans en Amérique Latine (mouvement des sans terre : MST) les contestations à l'échelle du monde se font ressentir, plus violemment d'ailleurs dans le cas où cet anti-mondialisme est instrumentalisé par le terrorisme fanatique. S'ajoutent à un tel impact sur les sociétés du monde entier des mouvements plus nuancés, ceux des altermondialistes comme par exemple le mouvement ATTAC, qui prône la taxe Tobin pour empêcher l'existence des transactions et spéculations boursières. Enfin, le problème de la mondialisation est aussi celui des exceptions nationales. En France par exemple est considéré le problème du service public. [...]
[...] Ainsi concluons que les effets de la mondialisation sur les économies et les sociétés industrielles depuis les années 1970 sont importants. Ils sont initiés à l'échelle mondiale, tant pour ce qui a trait au commerce qu'aux orientations de la production industrielle et à l'essor du tertiaire des actifs aux Etats-Unis) et se traduisent ensuite par des obligations, sous peine de crise ou d'autarcie nationale, de changements de politiques économiques et d'adaptation à la conjoncture internationale. Enfin, nous pouvons conclure que cette mondialisation n'est pas absolue, c'est-à-dire que le phénomène géographique de régionalisation s'effectue depuis les années 1970 (et bien avant avec l'Union Européenne annoncée dès les années 1950 par le CECA). [...]
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