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A sa fondation en juillet 1944 à Bretton Woods, le FMI veut s'appuyer sur les idées de John Maynard Keynes et Harry White pour promouvoir le bon fonctionnement de l'économie mondiale. Son rôle consiste ainsi à surveiller les politiques monétaires nationales et éviter la reproduction de catastrophes financières semblables à la Grande Dépression. L'article 1 de ses statuts énumère précisément les objectifs qu'il poursuit à cette fin : promouvoir la coopération monétaire internationale, faciliter l'expansion et la croissance équilibrées du commerce mondiale, promouvoir la stabilité des changes, contribuer à l'établissement d'un système multilatéral de paiements et enfin mettre ses ressources à la disposition des pays confrontés à des balances de paiement. A sa direction générale se trouve depuis le 28 juin 2011 Christine Lagarde, qui dirige donc les services du FMI et préside son Conseil d'Administration composé de 24 membres. En apparence, le FMI s'est imposé comme institution incontournable puisqu'il est aujourd'hui gouverné par 185 Etats membres (à comparer aux 192 de l'ONU et 153 de l'OMC) contre 40 à sa création. Mais l'irruption de la crise de 2008 invite à s'interroger à la fois sur la portée et l'efficacité de son rôle : le fonds monétaire international est-il encore compétent pour mener à bien la mission qui est la sienne ?
[...] Le fonds monétaire international A sa fondation en juillet 1944 à Bretton Woods, le FMI veut s'appuyer sur les idées de John Maynard Keynes et Harry White pour promouvoir le bon fonctionnement de l'économie mondiale. Son rôle consiste ainsi à surveiller les politiques monétaires nationales et éviter la reproduction de catastrophes financières semblables à la Grande Dépression. L'article 1 de ses statuts énumère précisément les objectifs qu'il poursuit à cette fin : promouvoir la coopération monétaire internationale, faciliter l'expansion et la croissance équilibrées du commerce mondiale, promouvoir la stabilité des changes, contribuer à l'établissement d'un système multilatéral de paiements et enfin mettre ses ressources à la disposition des pays confrontés à des balances de paiement. [...]
[...] Le FMI a méconnu l'impact économique de l'augmentation des flux de capitaux Encore exclus du code de bonne conduite monétaire fixé à Bretton Woods, les mouvements de capitaux sont pourtant responsables des tous les cycles majeurs de crises depuis les années 1990. La volatilité des capitaux privés est en effet responsable des crises de 2e ( Mexique en 1995, Turquie en 2001, Argentine en 2002) et 3e génération (Asie du Sud-Est en 1997) et de la crise de 2008. Il s'agit là d'un mouvement de fond économique majeur : les apports nets de capitaux privés vers les pays émergents ne représentent que 40 Mds de dollars en 1990, contre 300 Mds à la veille de la crise asiatique en 1996. [...]
[...] Le 10 décembre 2007 a ainsi été lancée la « Banque du Sud » par l'Argentine, le Brésil, la Bolivie, l'Equateur et le Paraguay. Siégeant à Caracas et disposant d'un capital de 7 Mds, elle entend se substituer au FMI pour promouvoir le développement de l'Amérique du Sud. Si son action demeure faible aujourd'hui, elle n'en marque pas moins une réelle volonté de rupture avec les institutions financières et monétaires internationales. II Le FMI peut rénover son rôle régulateur en accélérant le train de ses réformes dans un contexte de crise économique. Le FMI peut promouvoir une plus grande équité économique internationale. [...]
[...] Théoriquement, selon l'article IV de ses status, « Tout membre s'engage à ne permettre sur son territoire que des opérations de change entre sa monnaie et les monnaies des autres pays membres qui respectent un écart ne dépassant pas de la parité » - laquelle est exprimée en or ou en dollars. Or les Etats-Unis ont suspendu en 1971 la convertibilité du dollar contre de l'or, afin de répondre aux attaques spéculatives contre le dollar qu'a entraîné la croissement de sa demande, elle-même consécutive à l'essor des échanges commerciaux dans les années 1960. [...]
[...] Libellées en Droits de Tirage Spéciaux elles représentent le poids économique de chaque pays et déterminent d'abord le nombre maximum de ressources financières qu'il s'engage à fournir, ensuite le nombre de voix qui lui est attribué, et enfin son montant d'aide recevable maximum. Jusqu'en 2010, ce système semblait injuste, attribuant notamment deux fois plus de voix aux Pays Bas qu'au Brésil. La réforme décidée le 15 décembre 2010 amorce un réalignement qui doit encore être ratifié par les pays membres: la Chine devient le 3e plus gros actionnaire du FMI et les BRIC appartiennent aux 10 plus gros actionnaires. D'autres réformes peuvent prolonger cet objectif de démocratisation. D'une part, le droit de veto des Etats Unis pourrait être diminué. [...]
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