Échanges internationaux, protectionnisme, théorie suédoise, avantage échange international
Le libre échange, chacun s'en réclame mais personne ne le pratique. Dans tous les pays du monde, on veut exporter sans pour autant subir la pénétration des produits étrangers.
Dans le domaine des échanges internationaux, on oscille entre libre échange et protectionnisme.
[...] Si l'on applique la théorie des avantages comparatifs et que le Portugal se spécialise dans la production du vin et l'Angleterre dans celle du drap, nous obtenons des coûts totaux, pour une même production, de (80 x + (100 x = 360. L'échange est efficace puisqu'il permet de produire à moindre coût. Ricardo démontre que, même dans le cas où un pays est moins efficace dans toutes les productions que ses concurrents, son insertion dans le commerce mondial sera rentable pour lui comme pour les autres pays. La spécialisation internationale va constituer un gain pour toutes les nations participantes. [...]
[...] Les coûts de production du vin et du drap sont supérieurs en Angleterre par rapport au Portugal. Pour le vin, ils sont de 120 pour l'Angleterre contre 80 pour le Portugal. En ce qui concerne les draps, ils sont de 100 contre 90. Si l'on appliquait la théorie des avantages absolus, on arriverait à une impossibilité de l'échange puisque l'Angleterre est défavorisée par rapport au Portugal dans les deux productions. SI nous prenons la production de vin, l'écart entre les deux pays est de 120 – 80 = 40. [...]
[...] Les biens ne sont pas homogènes. La spécialisation internationale s'explique par la nécessité pour les entreprises de réaliser des économies d'échelle. Une firme doit limiter le nombre de modèles fabriqués. La concurrence est imparfaite alors que l'hypothèse de la théorie des avantages comparatifs est que la concurrence est pure et parfaite. Les effets négatifs du libre-échange La théorie de Ricardo et le libre-échange en général peuvent faire l'objet d'un certain nombre de critiques : Les spécialisations ne se valent pas toutes. [...]
[...] Or, les travaux de Leontief montrent des résultats inverses. Il s'agit du paradoxe de Leontief. L'explication est que le facteur de travail n'est plus homgène et qu'il faut intégrer la productivité. La pénurie américaine n'est plus que relative car elle est compensée par la qualité de la main d'œuvre américain. Les nouvelles théories de l'échange international Selon la théorie classique et néoclassique du commerce internationale, les pays sont hétérogènes et procèdent à des échanges interbranches. Or, on observe, avec le développement du commerce international, que des pays proches procèdent à des échanges intrabranches. [...]
[...] Un pays sera plus ou moins doté en capital ou en travail, ce qui signifie que l'intensité factorielle en capital ou en travail sera plus ou moins élevée. La production d'un bien va nécessiter des quantités relatives de chaque facteur de production. L'intensité factorielle en capital, par exemple, représente l'intensité en capital par rapport au travail. Les nations ont des dotations factorielles différentes. Certaines sont fortement dotées en travail, d'autre le sont en capital. Le modèle d'Heckscher et Ohlin, énonce que, selon sa dotation factorielle, une nation va se spécialiser dans une production qui requiert le facteur qu'elle possède en abondance. [...]
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