Faut-il avoir peur des délocalisations? - publié le 15/12/2014

Thèmes abordés

Sciences politiques, Délocalisation, avantages compétitifs, Samuelson, théorie des échanges internationaux, libres échanges

Résumé du document

Les délocalisations ont fait couler d'encre, économiste, politique, opinion publique, journaliste. Tout le monde fait entendre sa voix. La délocalisation est définie le déplacement d'une activité d'un lieu vers un autre endroit dans le but de bénéficier d'avantages compétitifs, qui peuvent être: les bas salaires, matières premières moins chères, fiscalité avantageuse, dynamisme socio-économique. Pour les économistes, la délocalisation a un avantage certain, profité de conditions favorables pour la production. Les employés licenciés et les entrepreneurs ayant perdu leur société ne voit le phénomène de la même façon. Quelles sont les conséquences d'une délocalisation pour la France?

Extraits

[...] Si un des pays réussit à faire des progrès technologique dans le domaine où il était désavantagé, alors il possèdera un avantage sur les domaines où il a fait des progrès. Le pays n'ayant pas fait de progrès se retrouve défavorisé, et n'a plus intérêt à échanger. C'est un retour vers l'autarcie. Chaque pays a donc intérêt à garder un avantage concurrentiel vis-à-vis de ses partenaires pour garder un avantage compétitif. Bhagwati montre que, quel que soit le cas, les deux pays ont intérêt à échanger, à ouvrir leur frontière aux libres échanges. [...]

[...] Faut-il avoir peur des délocalisations? Table des matières 1 La délocalisation serait un gain pour la société Débat économiste Débat public L'alternative à la délocalisation Investissement direct à l'étranger, cession de brevet Faire la course en tête 3 Les délocalisations ont fait couler d'encre, économiste, politique, opinion publique, journaliste. Tout le monde fait entendre sa voix. La délocalisation est définie le déplacement d'une activité d'un lieu vers un autre endroit dans le but de bénéficier d'avantages compétitifs, qui peuvent être: les bas salaires, matières premières moins chères, fiscalité avantageuse, dynamisme socio-économique. [...]

[...] En effet, devant la nécessité de nourrir ses proches et d'avoir un toit sur la tête, il regarde d'abord la variation de son pouvoir d'achat à court terme. Si ce besoin n'est pas satisfait, des tensions naissent. Surtout que c'est souvent des entreprises bénéficiaires qui délocalisent. Délocaliser pour l'opinion publique c'est l'équivalent d'une perte d'emploi, de chômage. Deux situations sont envisageables: prenons le cas de deux sociétés, une déficitaire et l'autre bénéficiaires. La société déficitaire dépose le bilan et liquide son actif pour régler le passif. [...]

[...] Mais il n'est pas toujours facile de faire ses transferts. Si des entreprises de textile délocalise, et que les secteurs informatique de développe dans le même temps dans un pays donné, faire des transferts du textile à l'informatique n'est pas toujours évidents La délocalisation est vécue de deux façons différentes selon la situation où l'on se trouve, entrepreneur ou salarié. L'alternative à la délocalisation Investissement direct à l'étranger, cession de brevet Pour M. Macron, il ne faut pas avoir peur de produire à l'étranger en effet, Renault investit en Algérie, c'est donc des parts de marché gagnées, dans des valeurs qui seront comptées dans le PIB de la France. [...]

[...] Si on ne fait pas d'investissement, on peut vendre des brevets. Vendre un brevet c'est donné la possibilité à quelqu'un de construire le produire par lui-même, et donc d'apprendre rapidement et à moindre frais les secrets de fabrication Faire la course en tête Plus que les délocalisations, ce que craignent les européens en les américains c'est le rattrapage technologique. L'Europe répond en essayant de créer des champions européens, de pôles de compétitivité dans certains secteurs. L'Allemagne et la France spécialisées dans les biens d'équipement automobile, et cherche sans cesse à améliorer leur produits. [...]