Arctique russe, cercle polaire, géopolitique, hydrocarbure, ressources, risques, besoins, exploitation, enjeux économiques, fossiles, Kremlin, militarisation, naufrages, projet Vostok Oil
L'Arctique russe est une zone de 2 105 000 de km² définie par la limite du cercle polaire (un rayon de 2600 km autour du Pôle Nord). Cette surface immense regorge de très nombreuses ressources, notamment en hydrocarbures, mais qui s'accompagnent d'enjeux économiques, environnementaux et géopolitiques très importants. C'est pourquoi on peut se poser la question : « Faut-il exploiter l'Arctique russe ? » ; et nous allons y répondre en trois parties, qui examineront les besoins, les ressources et les risques dans l'Arctique russe.
[...] Faut-il exploiter l'Arctique russe ? L'Arctique russe est une zone de de km² définie par la limite du cercle polaire (un rayon de 2600 km autour du Pôle Nord). Cette surface immense regorge de très nombreuses ressources, notamment en hydrocarbures, mais qui s'accompagnent d'enjeux économiques, environnementaux et géopolitiques très importants. C'est pourquoi on peut se poser la question : « Faut-il exploiter l'Arctique russe ? » ; et nous allons y répondre en trois parties, qui examineront les besoins, les ressources et les risques dans l'Arctique russe. [...]
[...] Il existe plusieurs facteurs qui menacent l'Arctique. Premièrement le réchauffement climatique beaucoup plus puissant aux pôles entraîne déjà depuis des décennies la fonte de la banquise, qui diminue de plus en plus vite. Le risque, c'est que certaines espèces, comme les ours blancs qui ont besoin de la banquise pour chasser et qui voient leurs proies (les phoques) disparaître, disparaissent à leur tour, ou qu'ils envahissent le territoire des populations autochtones, ce qui est déjà le cas en Russie. Cela a été le cas en 2019 quand une ville russe en Nouvelle-Zemble s'est retrouvée envahie par des dizaines d'ours blancs à la recherche de nourriture. [...]
[...] Pour la Russie, c'est une évidence. On sait que le réchauffement climatique, quatre à cinq fois plus rapide en Arctique, a grandement accéléré la fonte de la banquise. La disparition de celle-ci a donc créé une nouvelle route maritime : la route du Nord-Est passant par les eaux russes, longue de km et qui relie l'Amérique du Nord, l'Europe et l'Asie. À terme, elle permettra d'économiser des milliers de kilomètres et de litres de carburant. De plus la pression sur les ressources en hydrocarbures s'accentue, les réserves du Moyen-Orient ou des États-Unis diminuent, et la Russie doit en profiter pour permettre à son économie de sortir la tête de l'eau. [...]
[...] Il ne faut pas oublier non plus le risque d'une avarie dans une station d'extraction offshore de l'or noir. Dans des conditions « normales », les compagnies pétrolières ont déjà de nombreuses difficultés à « réparer » les dégâts causés par une marée noire (comme en 2010 au large du golfe du Mexique), comment arriveraient-elles à le faire dans un océan de glace ? Enfin la WWF assure que les communautés autochtones et locales ressentent déjà les impacts de la crise climatique. [...]
[...] De plus cette zone regorge d'énergies fossiles (pétrole, gaz) qui sont encore peu exploitées. Mais il faudra faire face à un véritable danger environnemental : le réchauffement climatique. Pour autant, les gains potentiels et les enjeux économiques sont tellement importants pour la Russie qu'il faudra exploiter l'Arctique russe. La Russie devra trouver un équilibre entre le développement économique et la conservation de la nature. Un immense défi à relever. [...]
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