- La crise économique mondiale survenue suite à l'effondrement du marché du crédit
hypothécaire aux Etats-Unis a entraîné des effets dévastateurs sur les économies
nationales. En France, le taux de croissance potentielle est ainsi passé de 2 % environ
à un intervalle de 1, 2 % à 1, 5 % après la crise. En 2010, le consensus des économistes
prévoit une croissance effective de l'ordre de 1,4 %.
- On note ainsi une différence latente entre les notions de croissance potentielle et de
croissance effective (...)
[...] o Quatre facteurs principaux identifiés par la théorie de la croissance endogène : rendements d'échelle, recherche et innovation, capital humain et intervention judicieuse de l'Etat : Rendements d'échelle : certains investissements peuvent entraîner des rendements croissants, qui augmentent le stock de capital physique et soutiennent la croissance (ex : infrastructures publiques) ; Innovation : progrès technique réintégré au cœur de la croissance ; Capital humain : ensemble des formations, connaissances et bonne santé du travailleur le rendant productif ; Action publique : augmentation du stock de capital humain ou infrastructures publiques. - La clé de la croissance est la concurrence permanente entre les entreprises par l'innovation. Cette affirmation permet de renouveler les fondements de la croissance : o Concurrence oligopolistique entre des firmes d'une certaine taille, qui sont en concurrence entre elles par les prix et l'innovation (ex : industrie des ordinateurs). [...]
[...] o NB 2 : Le financement des dépenses d'investissement intervient grâce à la canalisation de l'épargne (ex : marchés financiers) : l'épargne des ménages nationaux (ex : Chine) et / ou les flux de capitaux étrangers (ex : Etats-Unis). - La fonction de production agrégée, la productivité et la technologie : o Il existe des différences de taux de croissance (ex : l'Argentine était autrefois un pays riche / le Zimbabwe a connu une profonde régression) ; o Pour en déterminer les causes, il nous faut étudier les effets de la croissance à long terme ; o La croissance économique ne peut être soutenue que si la quantité produite par travailleur augmente constamment. [...]
[...] o Les différences de performance avec les partenaires de la France sont liées à une moindre quantité d'heures travaillées (choix volontaires tels que l'évolution hebdomadaire du taux d'activité ou de la durée hebdomadaire de travail et médiocre efficacité des efforts en matière de réduction du chômage structurel). o La population en âge de travailler va commencer à décliner en France avant la fin de la décennie actuelle, avec des conséquences évidentes sur la croissance potentielle. Mobiliser davantage de travail pour rehausser la capacité productive française : Augmentation du taux d'emploi mais impact faible en raison de la réintégration sur le marché du travail de personnes moins productives que la moyenne ; Baisse du chômage permettant une hausse de la part des actifs occupés. [...]
[...] o De véritables défis pour l'avenir directement ou indirectement liés à la sphère économique : Les technologies : La diffusion de nouvelles technologies dans les différents secteurs nécessite souvent une remise à plat de leurs processus de production ; L'utilisation de nouveaux processus est plus facile dans de nouvelles entreprises que dans les entreprises existantes. Une économie qui favorise le renouvellement des entreprises, au lieu de lui opposer des obstacles, profite des gains de productivité de ces innovations et accède à la croissance ; L'impact favorable de ces nouvelles technologies sur la croissance est également dépendant de la qualité de la formation de la population. La démographie : l'allongement de la durée de la vie signifie vieillissement de la population. [...]
[...] Une épargne élevée accélère la croissance, mais seulement pour un temps ; La hausse du taux d'épargne accroît la croissance jusqu'au moment où l'économie atteint un nouvel état stationnaire (ex : l'Allemagne et le Japon dans les années 1950 et 1960, avec des stocks initiaux de capital plus faibles combinés à un taux d'épargne élevé) ; 3 Les facteurs de la croissance 2010 - La règle d'or de l'accumulation : l'augmentation du taux d'épargne permet d'accroître le capital par tête et donc le revenu. Mais pour que la consommation augmente il faut que le revenu augmente davantage que l'épargne. La règle d'or de l'accumulation est donc que la productivité marginale du capital égale le taux d'amortissement - L'utilisation du modèle de Solow permet d'étudier le niveau d'accumulation du capital optimal en termes de bien-être économique. [...]
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