Depuis le début de cette crise, d'abord financière et particulièrement américaine puis devenue économique et mondiale, chacun des pays touchés a cherché à adopter sa propre politique de relance. Certains comme les Etats-Unis ont réagi vite et ont tenté de jouer les sauveteurs en faisant intervenir l'Etat pour sauver leurs banques, ce qui n'a pas suffi. D'autres comme certains pays européens ont mis plus de temps à réagir privilégiant l'autorégulation de l'économie puis en adoptant enfin des mesures prudentes.
La question est donc de savoir quelle est la bonne stratégie. Les politiques conjoncturelles peuvent-elles être efficaces face à la crise actuelle ?
[...] La politique budgétaire, elle, est assurée par les pays eux-mêmes, le budget de l'Etat est décidé en fonction du contexte économique, les Etats peuvent agir sur les prélèvements obligatoires ou les redistributions. L'Etat peut décider d'investir et/ou d'emprunter afin de relancer son économie. Les effets de ces deux grandes politiques conjoncturelles peuvent être bénéfiques pour l'économie, mais doivent être contrôlés car elles peuvent être risquées. La politique monétaire menée par la Banque Centrale européenne a des effets directs sur la croissance et l'économie. [...]
[...] Mais attention les politiques conjoncturelles ont aussi des limites. En effet, la politique monétaire si elle n'est pas contrôlée peut être dangereuse en produisant trop de monnaie ce qui donnerait de l'inflation. De plus la Banque Centrale européenne doit toujours influer sur ses taux directeurs avec prudence afin de se laisser une marge, en cas de crise renforcée, pour surenchérir. Quant à la politique budgétaire menée par l'Etat elle doit être menée avec prudence car si l'Etat investit toujours plus, en empruntant toujours plus, il creuse son déficit budgétaire. [...]
[...] Face à la crise actuelle, les politiques conjoncturelles peuvent-elles être efficaces ? Introduction Depuis le début de cette crise, d'abord financière et particulièrement américaine puis devenue économique et mondiale, chacun des pays touchés a cherché à adopter sa propre politique de relance. Certains comme les Etats-Unis ont réagi vite et ont tenté de jouer les sauveteurs en faisant intervenir l'Etat pour sauver leurs banques ce qui n'a pas suffi ; et d'autres comme certains pays européens ont mis plus de temps à réagir privilégiant l'autorégulation de l'économie puis en adoptant enfin des mesures, certes importantes mais prudentes voir frileuses. [...]
[...] La croissance économique sera donc ralentie voire stoppée. Alors que si elle diminue ses taux directeurs, elle favorisera les emprunts et la création monétaire en baissant les taux d'intérêt. Les investissements augmenteront, en créant des emplois, de la croissance et donc une relance de l'économie. La politique budgétaire, elle, peut aussi être une source de relance économique face à la crise, en effet l'Etat français nous en a donné un petit exemple en 2009 avec la mise en place de la prime à la casse pour sauver l'industrie automobile française. [...]
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