Exposé qui présente les principales évolutions des finances publiques dans les pays de l'OCDE depuis 1970 (dépenses publiques, taux de prélèvement obligatoire, déficit public) en s'appuyant sur un rapport de l'OCDE et qui tente d'expliquer ces évolutions par un apport théorique fourni (théorie néoclassique et keynésienne)
[...] En 1979, le besoin de financement des administrations publiques pour la zone de l'OCDE était égal à du PIB. Cinq pays seulement dégageaient un excédent. Alors que les Etats-Unis enregistraient un léger excédent, l'Europe se caractérisait par d'importants déficits, de en moyenne. La forte contraction de l'activité économique en 1981-1982 s'est traduite par une aggravation du déficit moyen pour la zone de l'OCDE, qui est passé à du PIB en 1984. Grâce à une politique budgétaire plus restrictive, la plupart des pays sont parvenus au cours de la décennie à réduire leur déficit. [...]
[...] Les politiques de l'offre reposent sur la limitation des interventions de l'Etat au strict nécessaire, car les actions publiques dans la sphère économique amènent au moins deux nuisances. D'une part, une politique publique (politique budgétaire, politique de redistribution) entraîne un effet d'éviction. Cela signifie que son financement par les impôts et taxes ponctionne (effet d'éviction direct) des capitaux, de l'épargne qui auraient été disponibles pour la production dans la sphère privée. A partir des années 1980, les politiques budgétaires ne peuvent plus vraiment compter sur la croissance (recettes fiscales) pour se financer. [...]
[...] Les producteurs vont fixer le niveau de la production en fonction du niveau de la demande effective. En fixant le niveau de la production, les entrepreneurs déterminent leur besoin en main d'œuvre et par conséquent le niveau de l'emploi. L'Etat doit donc donné des perspectives de demande favorable aux entreprises en menant par exemple une politique de grand travaux (infrastructure routière, bâtiments publics, logements) créateurs d'emplois par le mécanisme du multiplicateur d'investissement (de Kahn et repris par Keynes) ou en favorisant les revenus les plus faibles par une politique de redistribution car ils ont ce que Keynes appelle une propension moyenne plus forte que des ménages plus riches. [...]
[...] Les économistes néo-classiques. Hatier Roger Fauroux, Bernard Spitz Notre Etat. Robert Laffont Howard Oxley, John P. Martin, La maîtrise des dépenses et des déficits des administrations publiques : tendances des années 80 et perspectives pour les années 90 Revue économique de l'OCDE, automne 1991. [...]
[...] La mondialisation se traduisant par l'ouverture économique, ce qui limite l'effet multiplicateur. Les années 1980 confirmeront le renouveau de la pensée libérale avec les économistes de l'offre mais aussi avec l'avènement des monétaristes de l'école de Chicago (M. Friedman). Les monétaristes prônent le retour à une politique monétaire restrictive de lutte contre l'inflation et de restauration des profits. Pour eux, une croissance saine repose sur la stimulation des conditions de l'offre et un désengagement de l'Etat pour que le marché puisse s'autoréguler. [...]
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