Le terme « Sozialstaat » a été inventé par Lorenz von Stein (1815-1890) puis est devenu important après la Deuxième Guerre mondiale car l'équivalent d'Etat providence « Wohlfahrtsstaat » était souvent utilisé avec une connotation péjorative. Il n'existe pas de définition universellement reconnue de l'Etat social. Ce dernier se fonde souvent sur l'Etat de droit, sur l'économie de marché et sur la propriété privée des moyens de production. L'Etat social complète les libertés fondamentales par des droits sociaux ou par des objectifs sociaux. En fournissant des moyens financiers et des prestations, en développant le droit social, il garantit à chacun un niveau de vie minimum. De plus, il se préoccupe des problèmes pouvant survenir du fait d'accident, de maladie, de vieillesse ou de chômage et palie de cette manière aux aléas de la vie. Ensuite, par des impôts, par le financement de prestations sociales, l'Etat social s'occupe de la redistribution des revenus de la population. Enfin, il permet à cette dernière d'accéder, dans une certaine mesure, aux prestations sociales et culturelles, et ce qu'importent les différences de statut ou de classe. L'Etat social intervient aux niveaux les plus divers. Sur le plan juridique, il aide les salariés, par exemple grâce au droit du travail. Sur le plan social, il utilise la fiscalité, les assurances sociales ou les allocations familiales pour diminuer les différences de revenus entre les citoyens. En effet, les missions de l'Etat social concernent tous les citoyens ou presque dans la mesure où seule la population active est concernée dans le cas de l'assurance chômage et du droit du travail. Selon les domaines, son action bénéficie à tout le monde comme avec l'assurance vieillesse ou elle bénéficie à certaines personnes spécialement visées, comme dans l'assistance accordée seulement à ceux qui en ont vraiment besoin. Les missions de l'Etat social sont donc entre autres : la protection des travailleurs, les assurances sociales, l'instruction publique, la santé publique et la régulation du marché du travail. Le financement d'un tel système est assuré par des cotisations et par des impôts. L'Etat social est donc l'Etat qui gère tous les aspects sociaux de ses citoyens. Il doit notamment leur assurer sécurité, santé, emploi et en général un bon cadre de vie. Il gère une partie des richesses de ses habitants grâce aux cotisations, impôts et taxes qu'il perçoit afin de les redistribuer à ceux qui en ont besoin. Il s'agit, en quelque sorte, d'organiser la solidarité d'une collectivité. L'Etat social doit aussi jouer sur l'économie dans le sens où celle-ci influe beaucoup sur le domaine social.
Nous allons étudier le problème que pose la mondialisation en matière de société et ensuite regarder les conséquences qui en découlent et donc les solutions que l'Etat social allemand a trouvé pour s'adapter à la mondialisation.
[...] Le terme Sozialstaat a été inventé par Lorenz von Stein (1815-1890) puis est devenu important après la Deuxième Guerre mondiale car l'équivalent d'Etat providence Wohlfahrtsstaat était souvent utilisé avec une connotation péjorative. Il n'existe pas de définition universellement reconnue de l'Etat social. Ce dernier se fonde souvent sur l'Etat de droit, sur l'économie de marché et sur la propriété privée des moyens de production. L'Etat social complète les libertés fondamentales par des droits sociaux ou par des objectifs sociaux. En fournissant des moyens financiers et des prestations, en développant le droit social, il garantit à chacun un niveau de vie minimum. [...]
[...] En effet, l'Etat social allemand ne s'inquiète pas vraiment de la mondialisation qu'il laisse agir, ni aux délocalisations, qui ne sont nullement interdites, sanctionnées ou critiquées, mais il s'inquiète du problème du chômage et de ses conséquences. Ce sont les chiffres du chômage qui le fait intervenir, notamment quand le taux de chômeurs de la population active dépasse le chiffre symbolique de 10% ou quand le nombre de chômeurs atteint la barre de 4 millions voire de 5 millions. C'est ainsi que de grandes réformes ont été présentées aux Allemands. [...]
[...] La mondialisation reviendra cependant. En effet, la chute du mur de Berlin a ouvert une nouvelle page d'histoire marquée par une expansion jamais connue jusqu'alors du commerce des biens et des services, des échanges financiers et de la circulation de l'information et des connaissances.[7] La mondialisation actuelle est à la fois une idéologie (le libéralisme), une monnaie (le dollar), un outil (le capitalisme), un système politique (la démocratie), une langue (l'anglais).[8] La mondialisation actuelle se caractérise par la place croissante qu'occupe le commerce international dans l'économie mondiale. [...]
[...] Nous allons nous intéresser à la mondialisation économique, à la mondialisation commerciale. La mondialisation économique est un phénomène ancien. En effet, dès le IIe siècle av. J.-C., Polybe disait «Avant, les évènements qui se déroulaient dans le monde n'étaient pas liés entre eux. Depuis, ils sont tous dépendants les uns des autres. Dès l'Empire romain, une première mondialisation s'est organisée autour de la Méditerranée. Ensuite, au XVe siècle, grâce aux grandes découvertes, les différents pays ont tissé des liens. Au XIXe siècle, une mondialisation centrée sur l'Atlantique culmine entre 1870 et 1914. [...]
[...] Nous allons étudier le problème que pose la mondialisation en matière de société et ensuite regarder les conséquences qui en découlent et donc les solutions que l'Etat social allemand a trouvé pour s'adapter à la mondialisation. (II). De la mondialisation au chômage A. De la mondialisation aux délocalisations La mondialisation, c'est l'accroissement des échanges de marchandises et de services entre les hommes, à l'échelle de la planète.[4] Aujourd'hui, une nouvelle forme de mondialisation apparaît : la mondialisation de l'information grâce aux nouvelles technologies et tout particulièrement internet. [...]
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