Entrepreneurs de la participation, politique économique, autogestion, coopérative, Nonjon, Dumoulin, Michel, Aldrin, entrepreneurs
Dans un contexte de fréquente remise en question du rôle de l'Etat, la participation des citoyens serait un facteur favorisant une nouvelle légitimité politique et, par la même, une modernisation de la gestion publique locale.
Ainsi, la naissance dans les années 1960, des notions de démocratie participative, de proximité ou délibérative par exemple, ont permis d'améliorer le fonctionnement démocratique dont la légitimité est souvent mise en question.
[...] Des associations qui reposent sur des liens communautaires et sont développées surtout en Amérique du Nord, des initiatives comme les budgets participatifs (succès en ALatine, les citoyens sont associés à la discussion du budget local). Il y a encore toute une série d'actions développées, par exemple dans le contexte de l'UE, c'est des plans stratégiques qui essayent de mobiliser des actions locales pour promouvoir des initiatives de développement durable. Les acteurs et les dispositifs interagissent. Des citoyens ordinaires qui sont tirés au sort. Le référendum est également une des mise en application de cette volonté de démocratiser l'accès à la participation populaire dans le débat public. [...]
[...] Dans cette même période, toute une série de pays entrent dans un processus de démocratisation avec l'éclosion des associations qui remettent surtout en question les modèles capitalistes et proposent une démarche participative. Ces évolutions de la participation politique nous conduisent à nous interroger sur l'existence de professionnel de la politique et donc sur la notion d'entrepreneur qui revêt plusieurs aspects. Au sens économique analysé par Schumpeter : cette notion d'entrepreneur sera perçue au sens d'innovateur. Dans l'usage courant, on l'associera au simple chef d'entreprise. [...]
[...] En effet, l'État dans sa dimension sociale, se veut etre garant de la participation. En effet, c'est pour répondre aux demandes de la population que l'Etat, via les Institutions publiques, a mis place des nouveaux dispositifs participatifs dans le but d'augmenter leur légitimité. On voit alors apparaître une série de formes de participations citoyennes initiées par l'Etat, comme la consultation citoyenne. C'est alors toute une série de formes de délégations qui sont mises en place, à l'image de services délégués à des associations locales. [...]
[...] Cette délégation étatique met également en lumière les notions de proximité et de participation centrales. En effet la notion de proximité renvoie à l'échelle locale ainsi qu'à la situation de communication qui s'établit entre les gouvernants et les gouvernés. La notion de participation renvoie en économie à l'intégration des marchés et en politique, à l'intégration des citoyens dans le système politique. On voit souvent que ces notions sont associées au nom de démocratie : démocratie de proximité, participative, demeurent assez floues, mouvantes. [...]
[...] Les auteurs DUMOULIN et MICHEL se pencheront notamment sur la participation indienne dont l'enjeu serait principalement local. Or ce sont des ONG qui interviennent pour articuler la participation comme si acteurs locaux n'étaient pas assez efficaces. Le principe de subsidiarité est ainsi utilisé pour légitimer une intervention extérieure (exogène). B-La question de la légitimité de ces entrepreneurs De prime abord les objectifs de l'action des entrepreneurs semblent s'inscrire dans un perspective de développement de la démocratie et dans le but de favoriser l'apprentissage du politique. [...]
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