Intervention étatique, défenseurs du laisser-faire, contrôle monétaire de l'Etat, contrôle national de la monnaie, contrôle européen de la monnaie, contrôle fédéral de la monnaie
A une époque où la mondialisation semble prendre de plus en plus d'importance, et l'économie semble de plus en plus dirigée par la finance, le problème des crises économiques génère de nombreux débats sur les bienfaits de l'intervention de l'Etat dans l'économie. En effet, alors qu'à l'image de la pensée keynésienne, l'intervention de l'Etat est une nécessité à l'épanouissement de l'économie, la pensée autrichienne
semble douter du caractère salvateur des politiques préconisées par les hétérodoxes.
Pire encore, l'intervention de l'Etat serait nocive et contre-productive.
On pourrait prendre comme exemple la crise des subprimes, qui trouve une explication différente en chaque théorie.
Quand les Autrichiens accusent des politiques monétaires laxistes et des politiques publiques immodérées, les Keynésiens voient un coupable dans les dérives financières .
[...] Ceci ne signifie rien de moins qu'un retour de la panacée Keynésienne " Dans cette partie, l'objectif est de mettre en avant les arguments et préconisations de l'Ecole Autrichienne. Cependant, afin de bien comprendre, il est nécessaire de bien saisir les arguments de chaque partis. " Concernant la pensée Keynésienne. " " " " " " " " " " " " " " " Selon Keynes l'activité économique dépend du niveau global des dépenses monétaires i.e un revenu est soit consommé soit épargné mais l'épargne est un vice. [...]
[...] Tout l'enjeu est alors d'étudier les éléments en faveur d'une intervention étatique en les mettant en opposition aux arguments en faveur d'un intervention limitée voir inexistante. " Ainsi, à l'aide des documents nous nous proposons d'étudier la conception de la monnaie dans les politiques économiques à partir de deux grandes parties. La première partie sera consacrée aux défenseurs du laisser-‐faire i.e l'école autrichienne et mettrons ainsi dans une seconde partie en contraste les arguments de cette école aux arguments en faveur d'une intervention étatique dans le contexte actuel de la mondialisation et de l'Union européenne. [...]
[...] Il existe des institutions européennes fédérales mais pour Montebourg elles servent des intérêts nationaux plutôt que de fédérer les intérêts de tous les pays membres. La Banque Centrale qui est une institution fédérale n'est pas gérée de manière fédérale selon lui puisqu'elle ne monétise pas la dette des Etats i.e. elle n'achète pas des titres de créance publique, elle n'en a pas le droit. Il faudrait aussi réguler le taux de change au niveau mondial pour faire face aux difficultés économiques. [...]
[...] " " " " " " " " " " " " " " " " " " " L'école autrichienne préconise d'arrêter les projets qui gaspillent les ressources en les affectants à des projets rentables et ainsi soutenables. Alors que pour Keynes les pouvoirs publics ont un rôle essentiel à jouer pour assurer le plein emploi, la stabilité économique, pour les Autrichiens la crise doit suivre son cours jusqu'à ce que soient rétablis les équilibres rompus par des politiques erronées. [...]
[...] De l'autre Arnaud Montebourg, Emanuel Todd et Frédérique Lordon, sont en faveur de la mise en place d'une monnaie commune qui permettrait aux Etat Européens de récupérer un certain contrôle sur les politiques monétaire. A contrepied de ces positions, Jean Peyrelevade pense que le problème ne résiderait pas dans le système de la monnaie unique mais dans le manque de coordinations entre les politiques macroéconomique, et le manque de solidarité entre les pays. Y a-t-il selon vous un problème dans la conception de l'Euro tel qu'il est définit actuellement ? Et quelle serait votre position à ce sujet ? [...]
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