politiques, monétaires, efficacité
Au matin du 24 octobre 1929, presque aucun acheteur ne se présente à la « corbeille » lorsque le New York Stock Exchange ouvre ses portes comme d'habitude à 9h00. L'indice Dow Jones perd plus de 22% au cours de la matinée, et des milliers de vendeurs tentent en vain de pénétrer au sein du bâtiment pour liquider leurs positions. Des émeutes éclatent, certains spéculateurs se jettent par la fenêtre, et bien entendu les rumeurs les plus catastrophiques se propagent dans tout le pays. Ce « black Thursday » ne fut que le début d'un cycle infernal de quatre jours, où la valeur du Dow Jones s'est effondrée de plus de 72%. Cette crise boursière s'amplifia et toucha le secteur de l'agriculture, les cours des céréales et des matières premières déclinèrent de façon durable tout au long des années 1930-33, et pendant cette période de nombreuses banques durent cesser leur activité. La plupart des économistes estiment aujourd'hui, que ce krach fut la conséquence d'une politique restrictive de la Réserve fédérale, qui, pour freiner la spéculation avait augmenté ses taux d'intérêt brutalement quelque mois auparavant. Ce Krach a eu un impact durable sur les esprits de plusieurs générations. Longtemps le spectre de 29 vint hanter nos mémoires dès lors que l'on apercevait un ralentissement à l'horizon. Une hausse des taux ravive les souvenirs, secoue les marchés financiers, inquiète les analystes.
La politique monétaire doit être repensée, et ce dans un cadre où l'efficacité économique est celle qui permet d'optimiser la création de richesse tout en étant robuste sur le long terme.
[...] Il serait cependant malhonnête d'affirmer que ces politiques monétaires furent un échec ces dernières décennies. En effet l'inflation a pu être maîtrisée par beaucoup d'éléments extérieurs, mais dans une période de profonde mutation. Le développement de l'informatique a permis des gains de productivité sans précédent et les échanges ont dynamisé la concurrence. Les banques centrales ont eu raison de baisser leurs taux à ce moment-là, elles ont pu optimiser la création de richesse et l'investissement. Néanmoins, il serait illusoire de penser que l'inflation sera contenu indéfiniment avec des taux aussi faibles. [...]
[...] Afin d'éviter à jamais ces pressions des marchés financiers sur les politiques monétaires, l'économiste monétariste M. Friedman avait avancé l'idée d'une banque centrale qui augmentait sa masse monétaire exactement dans les mêmes proportions que la croissance de la production, et ce, chaque année. Ce système s'il devait être respecté obligerait les investisseurs à accroître la variable risque dans leurs optimisations d'investissement. Les investissements les plus risqués ou les plus douteux ne seraient donc plus profitables, et peut-être les bulles seraient d'une bien moindre ampleur. [...]
[...] L'efficacité relative des politiques monétaires sur le long terme Les économistes Mendell et Flemming ont poursuivi brillamment les travaux de Keynes sur les différents équilibres sur les marchés des biens et sur le marché de la monnaie. Ils ont mis au point un cadre conceptuel qui permet d'expliquer les conséquences de telle ou telle politique monétaire selon le régime de change. Ils en ont conclu l'efficacité des politiques monétaires en régime de change flexible. D'après eux, le taux d'intérêt baisserait et cela relancerait la production. [...]
[...] Ces politiques monétaires n'auraient-elles pas accentué l'instabilité financière ? N'auraient-elles pas privilégié à leur insu, la croissance boursière au détriment de la croissance économique ? De plus, n'y a-t-il pas un risque que les banques centrales deviennent les esclaves des marchés ? Ces questions sont angoissantes, mais le manque de réponse l'est bien plus encore. C'est pourquoi les politiques monétaires doivent évoluer, prendre en compte les théories néo-classiques sur les anticipations rationnelles des agents et s'orienter vers une stabilité financière. [...]
[...] La plupart des économistes estiment aujourd'hui, que ce krach fut la conséquence d'une politique restrictive de la Réserve fédérale, qui, pour freiner la spéculation avait augmenté ses taux d'intérêt brutalement quelque mois auparavant. Ce Krach a eu un impact durable sur les esprits de plusieurs générations. Longtemps le spectre de 29 vint hanter nos mémoires dès lors que l'on apercevait un ralentissement à l'horizon. Une hausse des taux ravive les souvenirs, secoue les marchés financiers, inquiète les analystes. De ce fait, la politique monétaire aux E-U et en Europe fut dans l'ensemble expansionniste. [...]
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