Depuis une cinquantaine d'années, les termes de politique budgétaire et de politique monétaire sont de plus en plus employés. Ils reviennent, tel un leitmotiv, dès qu'une économie nécessite une aide exogène.
La politique budgétaire est le nom donné à la politique économique menée par un gouvernement lorsque celui-ci modifie le budget de l'Etat afin d'obtenir des impacts sur l'économie du pays. Le but d'une telle politique est idéalement d'augmenter la croissance ou d'atteindre des objectifs sociaux (...)
[...] Car une politique budgétaire nécessite un financement, que celle-ci soit une politique de demande ou d'offre. Ce financement peut se faire : - Par l'impôt direct: celui touche les personnes physiques, les sociétés, les entreprises. Cependant en économie Les hauts taux tuent les totaux Cela signifie qu'au-delà un certain taux, les effets sur l'économie sont désastreux. C'est ce que montre Arthur Laffer avec la courbe portant son propre nom : au-delà d'un certain seuil d'imposition, le rendement de l'impôt diminue à cause de l'effet de substitution : les gens préféreront les loisirs au travail. [...]
[...] SI tel était le cas la politique monétaire actuelle, une politique du taux d'intérêt, serait inefficace et même purement inflationniste. En effet en cas d'inflation importante, le taux d'intérêt est reporté sur le client et ne freine donc pas la demande de monnaie. De plus, la politique monétaire est soumise à une contradiction fondamentale. En effet le même instrument (le taux d'intérêt) est mobilisé pour deux objectifs contradictoires : - Interne : soutien de la monnaie, éviter l'inflation. Pour cela il faut maintenir élevé les taux d'intérêt. [...]
[...] Cette tendance baissière du marché a provoqué sa paralysie : les acheteurs pensant que le marché allait continuer à baisser, ils reportaient leur achat. Ces créances subprimes perdent alors toute valeur car elles ne peuvent être remboursées : les familles ne peuvent plus payer leur dette et le logement sur lequel la créance était gagée est invendable. Ainsi toutes les banques du monde, par le biais de la titrisation puis du refinancement, se sont retrouvées touchés par cette crise des subprimes. [...]
[...] Les entreprises empruntent ou prêtent directement sur ce marché, sans passer par les banques. On parle de banalisation des opérations bancaires. Les conditions d'accès au crédit sont ainsi facilitées. Alors comment les Banques centrales régulent-elles les taux ? Elles ont une influence sur le marché monétaire sans même intervenir. En effet, si une banque centrale souhaite que le taux monte à il lui suffit d'annoncer qu'elle emprunte à : ainsi si les autres entreprises veulent emprunter, elles devront le faire à 5%. [...]
[...] Pour cela, il faut faciliter l'accès à la monnaie et donc baisser les taux d'intérêt. On parle alors de tyrannie des marchés. Si on veut éviter la spéculation et l'inflation, il faut augmenter les taux d'intérêt. Cela pose un problème : cette hausse des taux d'intérêts bride la croissance. Pour favoriser la croissance il faudrait baisser les taux d'intérêts : on favoriserait alors également l'inflation et la spéculation. Ainsi cette contradiction fondamentale obligé à trouver un équilibre entre croissance nécessaire et inflation supportable. [...]
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