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La stratégie de Lisbonne est l'axe majeur de politique économique et de développement de l'Union européenne entre 2000 et 2010, décidé au Conseil Européen de Lisbonne de mars 2000 par l'ex-union européenne des quinze.
L'objectif de cette stratégie fixé par le Conseil européen de Lisbonne était de faire de l'Union européenne « l'économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde d'ici à 2010, capable d'une croissance économique durable accompagnée d'une amélioration quantitative et qualitative de l'emploi et d'une plus grande cohésion sociale ». Les moyens envisagés sont la réalisation d'une série de réformes globales et interdépendantes, alors que les actions menées par l'un des États membres. Les champs de réforme sont l'innovation comme moteur du changement mais également la concurrence comme support de cette évolution.
Afin de mieux comprendre l'interdépendance entre la politique d'innovation, et la politique de la concurrence, nous étudierons et présenterons ces deux piliers et leurs enjeux dans le cadre du renouveau Européen.
Pour cela, dans un premier temps nous ferons un constat de la politique d'innovation avant la stratégie de Lisbonne, puis nous présenterons les enjeux de cette nouvelle stratégie afin de faire un bilan et en analyser les retombées.
Dans un second temps nous définirons la politique de la concurrence et analyserons l'impact de celle-ci dans le cadre d'une Europe des quinze pour enfin nous focaliser sur les pratiques de nos concurrents américains.
[...] Autrement dit, la concurrence et l'innovation sont appréhendées comme deux phénomènes complémentaires. Au regard de la politique de la concurrence, ce qui est répréhensible ce n'est pas le fait qu'une entreprise se trouve en position dominante dans un domaine d'activité donné, mais le fait que cette entreprise en abuse. Aussi la politique de la concurrence doit-elle veiller à garantir une concurrence potentielle, en favorisant la capacité des entreprises à entrer sur un marché donné et à s'y développer. Dans le même esprit, l'une des questions clés qui se pose consiste à se demander si l'organisation concurrentielle des marchés qui est mise en place au sein de l'Union européenne et qui a la réputation d'avoir une bonne efficience statique, peut également posséder une efficacité dynamique satisfaisante. [...]
[...] En effet, les investissements réalisés dans le domaine des TIC se traduisent en gains de productivité à condition que les entreprises engagées dans un tel processus entreprennent parallèlement des changements organisationnels significatifs. Il importe de noter que la même réserve s'applique à l'ensemble des investissements physiques. Certes, l'Europe a davantage besoin de renouveler son stock de capital fixe que les États-Unis, mais l'argument ne suffit pas à expliquer son retard, encore faut-il que l'Europe soit à même de tirer profit des nouveaux équipements acquis. Plus profondément, l'Europe souffre d'une insuffisance d'investissement dans le domaine de l'innovation. [...]
[...] Le but étant de permettre la mise en œuvre de la législation afin de rendre possible l'intégration complète des marchés financiers. En termes d'innovation, la mise en place et le renforcement du marché commun sera un véritable allié de la politique décidée à Lisbonne. En effet, favoriser la compétitivité intra européenne permettra aux entreprises présentes au sein de l'UE de mieux concurrencer les entreprises extérieures. Ainsi, la faiblesse de l'union européenne que d'être une multitude de marché deviendra sa force lors de la mise en place du marché unique. [...]
[...] À ce sujet, l'exemple des télécommunications mérite d'être mentionné. En effet, les mesures mises en œuvre en Europe depuis les années 1990 peuvent être considérées comme un succès, en particulier en ce qui concerne la téléphonie mobile de 2e génération. Mais il importe de souligner que, dans ce dernier cas, la politique développée relève à la fois de la libéralisation des marchés (démantèlement des monopoles nationaux) et de l'adoption de normes communes. Ce type de constat conduit à faire remarquer que la dynamique à impulser en Europe s'apparente moins à une intégration négative qui résulterait de la suppression de barrières à l'entrée et de la libéralisation des marchés, qu'à une intégration positive qui serait déployée à travers des mesures communautaires en matière d'investissement dans le domaine des infrastructures afin de faciliter l'interconnexion des marchés (transports, électricité, télécoms, etc.), ou dans le domaine de la recherche et l'enseignement supérieur pour accroître le capital humain. [...]
[...] Afin de mieux comprendre l'interdépendance entre la politique d'innovation, et la politique de la concurrence, nous étudierons et présenterons ces deux piliers et leurs enjeux dans le cadre du renouveau Européen. Pour cela, dans un premier temps nous ferons un constat de la politique d'innovation avant la stratégie de Lisbonne, puis nous présenterons les enjeux de cette nouvelle stratégie afin de faire un bilan et en analyser les retombées. Dans un second temps nous définirons la politique de la concurrence et analyserons l'impact de celle-ci dans le cadre d'une Europe des quinze pour enfin nous focaliser sur les pratiques de nos concurrents américains. [...]
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