La dette publique au sens du traité de Maastricht comprend quatre éléments : L'endettement de l'Etat qui représente aujourd'hui plus des trois quarts du total ; Celui contracté par les collectivités locales, qui se limite, parc construction, au financement d'équipements ; Celui de la Sécurité Sociale qui s'est formé par des prestations servies aux ménages non financées par des remboursements entre 90-96 ; L'endettement des organismes divers d'administration centrale, établissements privés ou publics financés majoritairement par des subventions ou des taxes affectées. Le total représente en 1998 4923 milliards de francs, soit 58% du PIB. La France respecte ainsi le critère de solvabilité définit par le traité de Maastricht qui fixait le maximum à 60 % du PIB.
[...] De 1986 à 1996 la dette de l'Etat a triplé en volume et sa part dans le PIB a doublé. En effet, la montée des charges d'intérêt a contraint l'Etat à s'endetter pour financer la dette, la dette s'auto-alimentant, selon un processus d'effet boule de neige. Lorsque le coût de la dette, c'est à dire le taux d'intérêt apparent, est supérieur au taux de croissance de l'économie, ce qui est le cas en ce moment comme vous pouvez le voir sur le tableau, le ratio dette/PIB se dégrade, sauf si les administrations publiques parviennent à dégager un excédent primaire, c'est à dire avant paiement des intérêts sur la dette. [...]
[...] Depuis 1980 les dépenses consacrées aux intérêts de la dette ont été multipliées par alors que les autres dépenses ne l'ont été que ^par 1,2. (cf graphique 2). Le paiement des intérêts de la dette représentait des recettes fiscales nettes en 1980 contre 19,7% en 1998. Or il s'agit là d'une dépense inéluctable mais stérile en terme d'investissement public. (cf tableau). Raison de plus pour continuer cet effort afin de redonner des marges de manœuvre à la politique budgétaire. Pour cela le seul moyen est de dégager ces excédents primaires. [...]
[...] Les Déficits Publics - 4 - L'endettement public est-il excessif en France aujourd'hui ? Introduction La dette publique au sens du traité de Maastricht comprend quatre éléments : L'endettement de l'Etat qui représente aujourd'hui plus des trois quarts du total Celui contracté par les collectivités locales, qui se limite, parc construction, au financement d ‘équipements Celui de la Sécurité Sociale qui s'est formé par des prestations servies aux ménages non financées par des remboursements entre L'endettement des organismes divers d'administration centrale, établissements privés ou publics financés majoritairement par des subventions ou des taxes affectées. [...]
[...] Le gouvernement prévoit ainsi de stabiliser le ratio dette/ PIB en 1999 et de le ramener entre 57,6 et 55,6 en 2002. B. La montée des charges d'intérêt paralyse la politique budgétaire. On voit bien que l'effort de désendettement absorbe tous les fruits de la politique de rigueur budgétaire, qui ne peut être affecté à la baisse des prélèvements obligatoires ou à des dépenses d'investissement. Le déficit ne sert pas à financer des dépenses productives mais la charge de la dette. [...]
[...] Le déficit ne peut donc être utilisé pour financer la politique budgétaire. - La politique monétaire est désormais orientée vers un objectif qui n'est pas de se combiner avec politique budgétaire. C. Cette contrainte pèsera aussi sur les générations futures. Malgré tout, les efforts de remboursement des emprunts publics devront être accomplis en grande partie par les prochaines générations d'actifs. Il leur incombera de dégager ces fameux excédents primaires. Vu le niveau déjà élevé es prélèvements obligatoires, cela devra certainement passer par une difficile réduction des dépenses publiques. [...]
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