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Depuis plusieurs années, un débat endiablé, est au cœur de toutes les attentions. Le fameux débat autour de l'Europe. Certains estime celle-ci voué à l'échec, d'autres l'estiment comme la solution d'avenir. En tout cas, que l'on soit pro-européen ou au contraire, anti-européen, tout le monde s'accorde sur le fait que l'Europe est perfectible.
[...] C'est pour cela, que l'on s'attarder sur ses défauts de construction originels, puis sur la portée des réformes tentée pour y faire face. 1/Les défauts de construction originelle de l'EURO L'UE est d'origine un partage de compétence, avec d'un côté les gouvernements nationaux, qui ont pour compétences, la politique budgétaire, donc la capacité de décisions sur le budget de l'État et les dépenses publiques et recettes fiscales et d'un autre coté la BCE, qui a pour compétence, la politique monétaire, donc la capacité de décisions sur la monnaie et les taux d'intérêt et les taux de change. [...]
[...] Les États sont obligés de soumettre leur budget prévisionnel, semestre européen ce budget étant soumis à avis, cela induit renforcement de la coordination des politiques économiques. La BCE a était nommé surveillant général des banques, notamment en obligeant les banques à avoir une capitalisation nécessaire pour faire face à une crise financière. De toutes ces décisions, il en résulte : des gouvernements disciplinés pour leurs finances publiques. La BCE abaisse les taux directeurs à presque zéro. C'est une réorientation de la politique monétaire de la BCE vers le soutien de l'activité économique. Cela devient un cadre plus propice à la coopération. [...]
[...] Cette UE, en position fragilisée, de par ses erreurs originelles et de plus frappées de pleins fouets par la crise des subprimes, qui lui est exogène. Crise partit des États-Unis, mais qui fait de l'Europe, la principale victime. L'UE fait un plan de relance en 2009- 2010, comme réponse. L'UE étant en danger, réussie malgré tout, et tant bien que mal, à se sortir de sa potentielle explosion. Les pays en danger sont sauvés, avec l'aide financière internationale (FMI, UE) et la mise à contribution des créanciers privés (restructuration de la dette). [...]
[...] Les citoyens ayant une aversion pour l'impôt et possédant des demandes vis-à-vis des services publics, l'état effectue une politique à tendances aux déficits publics structurels par peur de la sanction des urnes. Ce qui conduit à une inflation perpétuelle. Chose contre laquelle, la BCE se bat ardemment, notamment via son Pacte de Stabilité et de Croissance qui n'est pas respecté par les États. Cette position schizophrénique entre les États et la BCE induit un problème de coordination des politiques budgétaires et monétaires. [...]
[...] Ces différentes décisions sont globalement un échec. L'UE a une dette insoutenable : - une charge de remboursement lourde ( des dépenses) - peu de marges pour le financement (TPO 45 - Une dépendance vis-à-vis des financeurs de la dette publique La politique de relance est très incertaine : - Fuites internationales de la relance dans un seul pays - Dégradation accrue des finances publiques L'UE a tenté de répondre à ses problèmes, comme s'ils étaient conjoncturels, alors que ceux-ci sont structurels. [...]
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