La semaine dernière, le premier ministre français François Fillon a annoncé une baisse de la prime à la casse, de 1000 euros à 700 euros à partir du 1er janvier 2010. Cette mesure a été mise en place dans le cadre du plan de relance de l'économie française adopté en février. En effet, suite à la crise économique qui a éclaté l'année dernière, la France, comme ses partenaires économiques a opté pour des plans de relance, ce qui a ravivé le débat opposant les partisans de la relance par la consommation à ceux de la relance par l'investissement.
De manière générale, les politiques de relance peuvent se définir comme des politiques conjoncturelles ayant pour but d'enrailler une faiblesse ponctuelle de la croissance en stimulant la demande globale. Deux voies sont alors théoriquement envisageables. D'une part, la relance par la consommation s'adresse aux ménages et cherche à augmenter leur pouvoir d'achat. Des réductions d'impôts auprès des particuliers, comme dans les années 1960 avec Kennedy, ou encore des hausses de salaires et d'allocations, comme avec le plan Mauroy de 1981, sont des exemples de mesures possibles. D'autre part, la relance par l'investissement cible les entreprises et tente d'instaurer un contexte propice à l'investissement. Ainsi, des réductions d'impôts auprès des entreprises peuvent être adoptées.
[...] Ainsi, une consommation soutenue par un plan de relance se porte inévitablement vers les produits importés. Les pays étrangers bénéficient alors davantage du plan de relance que les productions nationales. Les effets du multiplicateur sont alors affaiblis. En outre, une augmentation du pouvoir d'achat des ménages, qui passerait par exemple par une hausse des revenus, entraînerait un alourdissement des coûts du travail, ce qui rendrait les entreprises nationales moins compétitives dans un contexte globalisé Des politiques de relance toujours plus critiquées Jusqu'à l'année dernière, la politique des plans de relance a été longtemps écartée dans la mesure où elle semblait inadaptée à la structure actuelle des économies, surtout la relance par la consommation. [...]
[...] Elle coûtera 12,5 milliards de livres. Ce plan sera partiellement financé par une hausse des impôts sur les plus gros salaires à partir d'avril 2011. Par ailleurs, les Etats-Unis ont consacré une part conséquente du plan de relance à des réductions d'impôts et des aides aux particuliers (269 milliards de dollars). Force est de constater que les gouvernements ne peuvent pas opter pour l'une ou l'autre relance. Ils adoptent une position pragmatique, soutenant à la fois l'investissement et la consommation, en fonction de la structure économique du pays. [...]
[...] De manière générale, les politiques de relance peuvent se définir comme des politiques conjoncturelles ayant pour but d'enrailler une faiblesse ponctuelle de la croissance en stimulant la demande globale. Deux voies sont alors théoriquement envisageables. D'une part, la relance par la consommation s'adresse aux ménages et cherche à augmenter leur pouvoir d'achat. Des réductions d'impôts auprès des particuliers, comme dans les années 1960 avec Kennedy, ou encore des hausses de salaires et d'allocations, comme avec le plan Mauroy de 1981, sont des exemples de mesures possibles. D'autre part, la relance par l'investissement cible les entreprises et tente d'instaurer un contexte propice à l'investissement. [...]
[...] La primauté revient donc à l'investissement, susceptible de relancer la demande, et d'exiger alors de nouveaux investissements pour satisfaire cette dernière. Les principaux partenaires de la France ont en général adopté la même position. Ainsi, les Etats-Unis ont adopté un plan de relance en février dernier de 787 milliards de dollars, équivalent à du PIB. Cette somme permet de baisser les impôts aux entreprises ou encore d'investir dans des infrastructures. En Allemagne, un premier plan de relance a été adopté à l'automne 2008, mais il a été jugé insuffisant face à l'ampleur de la crise. [...]
[...] Le contexte économique actuel a permis de renouveler les plans de relance, de les rendre plus malléables et davantage adaptés aux structures de chaque économie. Ainsi, les plans de relance présentent à la fois des mesures en faveur de la consommation et des mesures soutenant l'investissement. Par conséquent, ces deux types de relances doivent être vus non plus comme opposés, mais comme complémentaires. [...]
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