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Dans son rapport publié le 31 mai 2017, l'Observatoire des inégalités met en évidence une réduction du niveau de vie des ménages les plus modestes en France, tandis que celui des plus aisés avait tendance à s'améliorer. En effet, depuis plusieurs années, les inégalités entre les ménages aisés et modestes s'accentuent, remettant au centre du débat l'action des pouvoirs publics dans la lutte contre les inégalités. Les inégalités peuvent être définies comme une différence sociale qui se traduit en termes d'avantages ou de désavantages sociaux et économiques. Les pouvoirs publics regroupent le gouvernement et l'ensemble des administrations d'un État qui vont prendre des décisions afin d'atteindre les objectifs qu'ils se sont fixés.
[...] Il faudrait donc privilégier une politique basée sur l'équité plutôt que sur l'égalité. Enfin, les politiques de redistribution sont à l'origine d'effet pervers sur l'efficacité de la société. Aux Etats-Unis, la mentalité de « self made man » traduit l'idée que l'on reçoit un revenu à hauteur de son travail, ce qui explique l'absence d'assurance chômage puisqu'un individu qui ne travaille pas ne doit pas représenter un poids pour la société. Au contraire, la France est une Etat-providence qui lutte contre les inégalités en proposant notamment des aides financières aux chômeurs et aux inactifs via des minima sociaux comme le RSA. [...]
[...] Les inégalités peuvent être définies comme une différence sociale qui se traduit en termes d'avantages ou de désavantages sociaux et économiques. Les pouvoirs publics regroupent le gouvernement et l'ensemble des administrations d'un État qui vont prendre des décisions afin d'atteindre les objectifs qu'ils se sont fixés. L'une des missions des pouvoirs publics est de réduire les inégalités. Mais dans quelles mesures l'action des pouvoirs publics est-elle efficace pour lutter contre les inégalités ? Nous commencerons par montrer que l'action des pouvoirs publics permet de lutter contre les inégalités avant de mettre en évidence les limites de cette action (II). [...]
[...] Pierre Bourdieu, en s'appuyant sur des données statistiques, souligne que les enfants des classes favorisées ont plus de chance de faire des études supérieures et en conclut que cette différence s'explique par la possession d'un « capital culturel » (connaissances, jugements moraux et esthétiques) plus important (et plus valorisé) chez les enfants des classes supérieures. Ainsi, afin de limiter les inégalités sociales, les pouvoirs publics mettent en place des dispositifs ayant pour objectif de favoriser une plus grande justice sociale. La discrimination positive vise ainsi à corriger certaines inégalités initiales afin de restaurer une plus grande égalité des chances en favorisant les populations les plus désavantagées. [...]
[...] Le risque de ce principe est cependant que les classes moyennes se sentent lésées et qu'un sentiment d'animosité se développe vis-à-vis des classes populaires. Dès lors, comment les pouvoirs publics peuvent-ils concilier lutte contre les inégalités et unité nationale ? [...]
[...] En effet, malgré les dispositifs mis en place par les pouvoirs publics pour restaurer l'égalité des chances, le poids de l'origine sociale influe toujours sur la destinée des individus. L'efficacité de ces mesures est insuffisante car elle ne semble pas corriger les inégalités liées à la position sociale des individus. En 1985, l'ancien ministre de l'éducation, Jean-Pierre Chevètrement avait pour objectif de mener 80% d'une classe d'âge à avoir son baccalauréat. Son objectif a été depuis atteint, puisqu'en 2019, le taux de réussite au baccalauréat était de 88%. [...]
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