Crise - fondements de la politique économique
En 2009, d'après une enquête de TNS-Sofres/Logica, 42 % des Français anticipaient une sortie de crise dans une période de deux ou trois ans. Cette crise, annoncée le 17 Juillet 2007 par l'établissement financier américain, Bear Sterns, puis concrétisée par la faillite de Lehman Brothers en septembre 2008 s'est dans un premier temps manifestée sous la forme de crise des subprimes pour ensuite dépasser le cadre du marché du crédit et de l'immobilier et se propager au secteur bancaire et aux marchés financiers. De la même façon, la crise de solvabilité américaine donnera par la suite place à une crise de liquidité européenne.
Ainsi, la crise conçue comme un retournement conjoncturel ou systémique de la conjoncture économique durant une période consécutive de deux semestres ou plus, n'est pas une mais multiple compte tenu du facteur d'enchaînement des déséquilibres d'un secteur à l'autre via les produits imbriqués et la généralisation de la méfiance. Suite à conjonction d'une dérégulation financière mal contrôlée et d'une politique monétaire trop laxiste aux États-Unis nous serions entrés avec la crise de 2008 - crise des subprimes devenue crise mondiale - dans «le monde d'après». Par conséquent, si la crise financière tend effectivement à se résorber et semble aujourd'hui finie, il convient d'examiner dans quelle mesure peut-on estimer la crise dans sa totalité comme réellement terminée.
Ainsi, nous verrons dans un premier temps qu'il existe effectivement des indicateurs issu des domaines financiers et économiques allants dans le sens d'une sortie de crise, pour nous intéresser dans une seconde partie au caractère incertain de cette sortie crise, cette dernière étant à la fois limitée et menacée.
[...] L'Asie est en effet le continent qui mène la reprise de l'activité mondiale. Réaction des autorités chinoises à la crise du commerce mondial et plan massif de relance a permis un rebond vigoureux de son économie. Par conséquent, malgré reprise inégale de la croissance dans différents pays, effet d'entrainement important sur l'ensemble de l'activité mondiale. Reprise des échanges internationaux suscité par la demande des économies émergentes qui a permis amélioration des comptes extérieurs des différents pays. A titre d'exemple, cette amélioration a permis une hausse de 0,9 points du PIB français au deuxième semestre de 2009. [...]
[...] Marché du crédit obligataire aux entreprises a recommencé a fonctionner aux USA. Mesures interventionnistes des institutions financières qui ont permis aux banques d'enregistrer des profits importants. A titre d'exemple : 3,2 milliards d'euros de bénéfices pour BNP Paribas au premier semestre 2009 et 1 milliard de côté pour payer les bonus de ses traders. Conséquence a été le retour des investisseurs sur les marchés financiers. Pour Bernard Aybrand, directeur de la multigestion chez Invesco Asset Management, "Le regain de santé des banques américaines est à l'origine du rebond des marchés d'actions. [...]
[...] Sites internet. - OCDE. - Crise financière 2007-2008 : les raisons du désordre mondial ; La documentation Française (http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/crise-financiere- 2007-2008/index.shtml) - Centre d'analyse stratégique dirigé par D.Cohen; Sortie de crise : vers l'émergence de nouveaux modèles de croissance Paris ; La Documentation française ( Rapports et documents , 22 ) Type particulier de crédit immobilier hypothécaire qui s'est développé aux États-Unis durant la dernière décennie (il n'existe pas en France). Proposé à des ménages financièrement fragiles, il est associé à un degré élevé de risque. [...]
[...] Plan détaillé : LA CRISE EST-ELLE FINIE ? Introduction En 2009, d'après une enquête de TNS-Sofres/Logica des Français anticipaient une sortie de crise dans une période de deux ou trois ans. Cette crise, annoncée le 17 Juillet 2007 par l'établissement financier américain, Bear Sterns, puis concrétisée par la faillite de Lehman Brothers en septembre 2008 s'est dans un premier temps manifestée sous la forme de crise des subprimes[1] pour ensuite dépasser le cadre du marché du crédit et de l'immobilier et se propager au secteur bancaire et aux marchés financiers. [...]
[...] En effet, la demande interne et l'investissement, facteurs clefs de la croissance, n'ont pas encore repris et le chômage menace l'équilibre existant fragile. De la même façon, la sphère financière est elle aussi une menace à l'encontre de la reprise. L'insuffisance des progrès dans l'assainissement et la réforme du secteur financier pèse sur le crédit et ralentit la normalisation des politiques monétaires et budgétaires. BIBLIOGRAPHIE. Articles de périodiques. - ADDA Jacques, La crise déjà oubliée ? Alternatives Economiques - CHANNING Eve, Pourquoi les banques roulent sur l'or ? Alternatives Economiques - CHAVAGNEUX Christian, Récession : le retour ? Alternatives Economiques (N°294). [...]
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