Crise des dettes souveraines, drame européen, système financier et monétaire international, pari américain, déficit public
Depuis quelques années, on assiste à une crise des dettes souveraines : les états ont laissé leurs dettes s'accumuler jusqu'à arriver à une situation de crise. En effet, dans les années 2000, la crise a conduit les états à laisser leurs déficits budgétaires se creuser. En automne 2008, la crise financière mondiale marque la fin de l'endettement privé, et pour éviter une baisse de la demande, les Etats s'endettent au risque de perdre leur solvabilité.
Face à une situation comme celle-ci, deux voies principales sont possibles : privilégier la croissance, même si l'endettement s'accroit, comme l'ont fait les USA et le Japon, ou favoriser un retour à l'équilibre budgétaire à l'image des pays de la zone euro qui ont connu des effets de contagion.
Quels sont les risques de l'endettement ? Quels moyens, quelles marges de manoeuvre pour sortir de cette crise de l'endettement ?
[...] L'épargne au Japon est importante et est placée surtout en actifs domestiques ; ainsi la dette publique repose surtout sur les instutions publiques. Les Japonais ont pour habitude d'épargner, et c'est une source importante de financement pour l'Etat. Une dynamique de la dette impossible à enrayer rapidement. Mais cette situation est en train de changer. En effet l'épargne des ménages diminue ( leur capacité de financement diminue à cause du vieillissement de la population) et donc la dette repose de plus en plus sur les capacités de financement des entreprises. [...]
[...] Les stratégies ont été différentes : les pays de la zone euro ont choisit la restriction ( l'Allemagne inscrivant même en 2009 dans sa constitution l'obligation d'"un frein à l'endettement) ; et les USA et le Japon la reprise de l'activité. Ces stratégies de sortie différentes freinent la reprise mondiale. Il aurait fallut selon l'auteur, que les pays les moins endettés favorise la croissance, et queles autres aient plus retour à l'équilibre budgétaire.Il faut aussi une stimulation de la demande des pays émergents et des accords internationaux sur les directives de croissance. Des implications dangereuses pour la croissance mondiale Si les dépenses de l'Etat et l'épargne privée diminuent, l'épargne sera inchangée et donc cela sera soutenable de réguler la dette. [...]
[...] Néanmoins, des restrictions freineraient la croissance. Pour une moindre limite de la croissance, une dévaluation du dollar serait utile puisqu'il permettrait d'augmenter le PIB et de réduire le chômage. Supprimer la baisse des impôts Bush pour les ménages les plus aisés et augmenter les impots sur les profits des entreprises seraient aussi bénéfiques pour combler les déficits sans pour autant freiner l'activité ( ici les impôts seraient prélevés quasiment que sur l'épargne, en théorie). Enfin toutes ces mesures, accompagnées d'une baisse des dépenses militaires, permettraient de ramener le déficit à dès 2014. [...]
[...] De surcroit, jusqu'en 2000, les états ne sont pas servis des reprises de l'activité pour pouvoir financer des relances en période de ralentissement . Le pouvoir de contrainte de la comission est faible et en 2005 les règles et conditions budgétaires ont été assouplis. Néanmoins, en 2007, le déficit budgétaire de la zone euro était de et la dette proche de 65% du PIB ( malgré des disparités encore, comme et surtout la Grèce). La zone euro présente une hétérogénéité financière importance : les situations de dettes publiques et privées de départ son différentes (les ménages d'Allemagne et du Pays Bas sont endettés alors que les espagnols et français le sont peu dans les années et leurs évolutions aussi, une politique monétaire conduisant à des comportements différents dans des pays. [...]
[...] Le 23 avril 2010, le plan d'aide à la Grece ( de 23 mds d'euros) n'empeche guère la chute des prix des obligations de l'Etat grec. Ensuite, il y eu plusieurs plans d'aides, notamment un de 110 mds d'euros dont le tiers provennait du FMI et du FESF. Après le sommet de mai 2011, la BCE a acheté des titres publics grecs, irlandais et portugais. Cependant, la situation reste désastreuse et la restriction imposée à la Grèce l'a conduit dans une stagnation de l'activité avec des conséquences économiques et sociales très lourdes. [...]
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